Covid : Martinez (CGT) "pas favorable" à la vaccination obligatoire des soignants

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Par AFP - Paris
Publié le 05 juillet 2021 - 11:46
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Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, à l'Elysée le 29 avril 2021
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© Ludovic MARIN / AFP/Archives
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, à l'Elysée le 29 avril 2021
© Ludovic MARIN / AFP/Archives

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a indiqué lundi qu'il n'était "pas favorable" à la vaccination obligatoire des soignants contre le Covid-19, expliquant qu'il préférait "convaincre plutôt que contraindre" ceux qui "s'interrogent ou hésitent".

Une voix discordante dans un concert de soutiens. Depuis une semaine, le gouvernement, des médecins, mais aussi le Medef et la CFDT ont pris position en faveur de l'obligation pour les soignants, encore trop peu vaccinés dans les Ehpad et les hôpitaux.

Le Premier ministre Jean Castex doit d'ailleurs recevoir cette semaine les chefs de file du Parlement et des élus locaux pour aborder, entre autres, cette question.

Mais la CGT, premier syndicat dans la fonction publique hospitalière, n'y est "pas favorable", et pense "qu'il vaut mieux convaincre plutôt que contraindre. Il faut voir pourquoi une partie des soignants ne veut pas se faire vacciner, il y a certainement des raisons, donc il vaut mieux discuter plutôt que d'imposer", a déclaré M. Martinez sur LCI.

Lui-même vacciné et "favorable à la vaccination", il a estimé que les soignants "sont les mieux placés" pour aborder le sujet et que certains "pensent que les effets secondaires (du vaccin) peuvent poser des problèmes", ajoutant que "ce sont ces interrogations qu'il faut lever".

A rebours des sondages d'opinion, il a souligné que "quand on est à l'extérieur on peut avoir un avis mais c'est mieux d'écouter ceux qui sont à l'intérieur et qui ont beaucoup donné".

Appelant à "plus respecter les soignants", le patron de la CGT a affirmé qu'"on ne peut pas les montrer du doigt aujourd'hui après les avoir applaudis toute l'année dernière".

Face à la tentation de l'exécutif de légiférer sur le sujet, il a considéré que "quand on veut passer des choses en force, alors qu'on n'arrête pas de parler de discussion, de concertation, c'est un manque de respect".

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