Des peines de 22 à 30 ans de prison pour trois jihadistes jugés à Paris 

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Par AFP - Paris
Publié le 17 février 2021 - 16:07
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Des peines de 20 à 30 ans de réclusion criminelle requises devant la cour d'assises spéciale de Paris à l'encontre de trois présumés jihadistes soupçonnés d'avoir projeté un attentat à Paris en décemb
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© Damien MEYER / AFP/Archives
Trois jihadistes jugés devant la cour d'assises spéciale de Paris pour association de malfaiteurs terroriste ont été condamnés à des peines de vingt-deux à trente ans de réclusion
© Damien MEYER / AFP/Archives

Trois jihadistes jugés devant la cour d'assises spéciale de Paris pour association de malfaiteurs terroriste ont été condamnés mercredi à des peines de vingt-deux à trente ans de réclusion criminelle.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) avait requis des peines allant de vingt à trente ans de prison contre les trois hommes, soupçonnés d'avoir projeté un attentat à Paris en décembre 2016.

Le Strasbourgeois Hicham Makran a été condamné à vingt-deux ans de réclusion, son ami d'enfance Yassine Bousseria à vingt-quatre ans et le Marocain Hicham El-Hanafi à la peine maximum de trente ans d'emprisonnement.

Au regard de leur "dangerosité", la cour d'assises a assorti leur peine d'une période de sûreté des deux tiers. De nationalité marocaine et sans attache en France, M. El-Hanafi aura l'interdiction définitive de demeurer sur le territoire français à l'issue de sa peine. Les trois condamnés seront par ailleurs inscrits au fichier des auteurs d'infractions terroristes (Fijait).

Les trois hommes ont accueilli le verdict sans réaction.

Plusieurs avocats n'ont pas caché leur déception en notant que la cour s'était montrée plus sévère que les réquisitions du Pnat. "Même le Pnat est dépassé", a ironisé l'un d'eux en notant que la cour avait délibéré à peine plus de trois heures avant de prononcer son verdict.

Les condamnés ont dix jours pour faire appel.

Dans la matinée, deux des accusés, Yassine Bousseria et Hicham El-Hanafi, avaient demandé que la cour leur accorde de "l'espoir". Hicham Makran - dont les capacités de compréhension sont "limitées" selon les experts et qui souffre de dyslexie -, n'avait pas souhaité prendre une dernière fois la parole.

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