Deux réseaux de vols de véhicules vers l'étranger démantelés en région parisienne
Deux réseaux de vols de véhicules, l'un vers la Pologne et l'autre vers les Comores, ont été démantelés début octobre par la police judiciaire de Paris, a-t-on appris lundi de source policière.
Début janvier, la brigade anticriminalité (BAC) de Montreuil en Seine-Saint-Denis découvre dans un box deux scooters, une arme à feu, des munitions ainsi que les clés d'une mini Austin. Après enquête, il s'avère que la voiture a été volée dans le Rhône et sera retrouvée à Mayotte, dans un container parti de Marseille contenant plusieurs voitures volées en France.
En août et fin septembre, deux autres containers seront interceptés par les douanes au Havre. A l'intérieur, six véhicules et deux scooters volés en Ile-de-France. Le 2 octobre, les enquêteurs interpellent cinq hommes, comoriens ou binationaux, en Seine-Saint-Denis alors qu'ils chargeaient une Audi A3 et une Renault Captur à destinations des Comores.
Le lendemain, c'est la brigade de répression du banditisme (BRB) qui interpelle quatre Polonais pour des vols de véhicules utilitaires à des sociétés de location en région parisienne.
Les quatre hommes âgés de 24 à 44 ans, "sous surveillance de la BRB depuis quelques temps", selon une source policière, ont été interpellés alors qu'ils venaient récupérer trois véhicules volés sur un parking de Vanderlande dans le Val d'Oise.
Trois ont été interpellés alors au volant des utilitaires sur le parking. Le quatrième, qui venait de déposer ses complices, a été arrêté au volant d'une voiture alors qu'il "remontait l'autoroute A1 vraisemblablement pour regagner la Pologne".
Les hommes louaient sous une fausse identité des véhicules utilitaires à des sociétés de location qu'ils ne rendaient pas et qu'ils convoyaient ensuite vers la Pologne.
Le groupe a été placé derrière les verrous, les enquêteurs cherchent maintenant à déterminer l'ampleur du trafic.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.