Espionnage : Airbus cible d'une série de cyberattaques via ses sous-traitants
Airbus a été ces derniers mois la cible de plusieurs attaques informatiques lancées en passant par des sous-traitants du constructeur, a appris l'AFP en enquêtant auprès de plusieurs sources sécuritaires, qui soupçonnent ces opérations d'espionnage industriel d'être pilotées depuis la Chine.
Quatre attaques majeures ont visé des sous-traitants de l'avionneur européen au cours des douze derniers mois, ont expliqué deux sources sécuritaires à l'AFP, qui a pu dessiner les contours et objectifs de cette série d'offensives, en interrogeant plus d'une demi-douzaine de sources proches du dossier s'exprimant sous couvert d'anonymat.
Les sous-traitants visés sont le groupe français de conseil en technologies Expleo (ex-Assystem), le motoriste britannique Rolls Royce, et deux sous-traitants français que l'AFP n'a pas identifiés.
Interrogé par l'AFP, Expleo "ne confirme ni n'infirme" les informations de l'AFP. Sollicités par l'AFP, Airbus et Rolls Royce ne commentaient pas dans l'immédiat.
Tout en restant extrêmement prudentes sur l'origine des attaques en raison des difficultés techniques à identifier formellement les assaillants, les sources interrogées par l'AFP ont fait part de leurs soupçons sur des hackers œuvrant pour le compte de la Chine.
fz-dab-lby-mra-pta-map/lp/shu
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.