Fermeture des restaurants : le patronat demandes des aides

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Par AFP - Paris
Publié le 24 septembre 2020 - 12:08
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Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux à Matignon, le 9 juillet 2020
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© Anne-Christine POUJOULAT / AFP/Archives
Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux à Matignon, le 9 juillet 2020
© Anne-Christine POUJOULAT / AFP/Archives

Les deux principales organisations patronales françaises ont demandé jeudi de nouvelles aides publiques pour les bars et restaurants suite aux nouvelles restrictions annoncées par le gouvernement pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.

"Les bars et les restaurants ont besoin du soutien de l'Etat qui doit compenser totalement leur perte d'exploitation", a tweeté le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux.

"C'est urgent car c'est une question de survie", a-t-il ajouté avant une réunion téléphonique à 11h30 du ministre de l'Economie Bruno Le Maire et du ministre délégué aux PME Alain Griset avec les représentants du secteur.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé mercredi la fermeture de ces établissements dans la métropole d'Aix-Marseille ainsi qu'en Guadeloupe, et leur fermeture à 22 heures dans beaucoup d'autres grandes villes, dont Paris et Lyon.

Une décision qualifiée de "sacré coup de massue" pour les restaurateurs jeudi matin sur Europe 1 par le président de la CPME François Asselin.

"Aujourd'hui, le sol se dérobe sous leurs pieds parce que quand on ferme son activité, vous n'avez plus de recettes, vous n'avez plus de revenu, parce que ce sont des statuts d'indépendants, vous n'avez pas le droit à l'assurance-chômage", a déclaré le chef de l'organisation représentant les PME.

"Pour les hôteliers, les bars et toute la filière amont, les fournisseurs, il faut tout simplement annuler leurs charges" et pas seulement les reporter, a-t-il demandé. "Ils ne pourront pas rembourser, ou alors ça sera direction le tribunal de commerce et là, de toute façon, ils ne paieront pas", a estimé M. Asselin.

Il a aussi réitéré le souhait de la la Confédération des petites et moyennes entreprises "que les dettes sociales des indépendants soient considérées comme des dettes de la personne morale et non pas de la personne physique".

Pour l'ensemble des secteurs, le président de la CPME a prédit qu'à partir du 7 octobre prochain "vous allez voir la sinistralité des entreprises augmenter en flèche" avec la reprise de l'obligation de déclaration des cessations de paiements devant les tribunaux de commerce.

"Évidemment les mesures annoncées hier (mercredi) soir ne vont pas aider à cette situation", a-t-il ajouté.

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