Hayange : plusieurs centaine de personnes rendent hommage à Stéphanie

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Par AFP - Hayange
Publié le 26 mai 2021 - 21:39
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Plusieurs centaines de personnes participent à une marche blanche à Hayange en Moselle, le 26 mai 2021
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© JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
Plusieurs centaines de personnes participent à une marche blanche à Hayange en Moselle, le 26 mai 2021
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Plusieurs centaines de personnes ont participé mercredi en fin d'après-midi à une marche blanche à Hayange (Moselle) pour rendre hommage à Stéphanie rendent, victime d'un féminicide dans la nuit de dimanche à lundi.

A l'appel du maire (RN) de cette cité ouvrière, Fabien Engelmann, les participants se sont rassemblés à 18H00 devant l'hôtel de ville où un calicot "Hommage à Stéphanie. Non au laxisme" a été suspendu sur le fronton, au-dessus de la devise républicaine.

"C'est le cœur lourd que nous sommes réunis ce soir", a déclaré M. Engelmann, aux côtés de la famille de la victime, jeune femme de 22 ans.

"C'était un homme violent, un homme comme ça ne doit plus sortir de prison", a dénoncé pour sa part la grand-mère de Stéphanie, qui a pris la parole devant la foule.

Une photo de Stéphanie ainsi qu'un bouquet de roses blanches ont été déposés sur le parvis de l'hôtel de ville. Puis le cortège, famille et élus ceints de leur écharpe tricolore en tête, s'est élancé sous un ciel de plomb, des femmes portant des affiches pour dire "stop aux violences conjugales".

Il a marqué une pause quelques minutes plus tard pour se recueillir sur les lieux du drame où des dizaines de gerbes de fleurs avaient été déposées.

"En France, ça ne devrait plus arriver ce genre de choses et malheureusement c'est tous les jours", s'est indignée Johanna, une amie de Stéphanie, vêtue d'un t-shirt blanc maculé de taches de sang qui n'a pas souhaité communiquer son nom de famille.

"La justice avait connaissance des violences conjugales. Quand ils s'engueulaient, il y avait des interventions de police. Je ne comprends pas comment on a pu accorder à ce monsieur une liberté sous surveillance chez Stéphanie tout en sachant ce qui se passait, qu'il y avait eu des menaces de mort. Le suivi n'a pas été fait correctement", a-t-elle déploré.

Selon elle, le suspect, un ressortissant serbe de 23 ans qui dispose du statut de réfugié politique et a été présenté mercredi à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen, "avait mauvaise réputation ici, c'était quelqu'un qui s'énervait sur tout, il était jaloux de tout".

Une autre marche devait se tenir à la même heure devant la mairie d'Algrange, la commune voisine dirigée par un maire communiste, Patrick Peron.

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