Landes : un troisième élevage de canards touché par la grippe aviaire

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Par AFP - Mont-de-Marsan
Publié le 12 décembre 2020 - 22:44
Mis à jour le 13 décembre 2020 - 08:56
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Des canards dans une ferme de Bourriot-Bergonce, dans les Landes, le 22 février 2017, département to
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© GEORGES GOBET / AFP/Archives
Il s'agit du troisième foyer de H5N8 détecté dans les Landes en moins d'une semaine
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Un troisième élevage français de canards a été contaminé dans les Landes par le virus de la grippe aviaire, a annoncé samedi la préfecture de ce département où le niveau de risque de contagion "reste élevé".

"Une très forte suspicion d'influenza aviaire hautement pathogène dans une exploitation située dans la commune d’Angresse a été révélée par un premier test rapide positif qui a justifié le dépeuplement (l'abattage, nlr) ce (samedi) matin de l'ensemble des oiseaux d’élevage présents", soit 3.000 canards et poulets, explique la préfecture dans un communiqué. Les résultats officiels seront connus dimanche.

Il s'agit du troisième foyer de H5N8 détecté dans ce département en moins d'une semaine, après la confirmation de la présence du virus dans deux autres exploitations, le 8 décembre à Benesse-Maremne puis le 9 décembre à Saint-Geours de Maremne, des communes situées à une dizaine de kilomètres d'Angresse, dans le sud-ouest du département.

L'abattage de l’ensemble des volailles présentes sur ces deux exploitations avait été effectué dès le lendemain de la confirmation de la contagion, selon la préfecture, soit 6.000 à Benesse-Maremne puis 15.000 animaux à Saint-Geours de Maremne.

L'exploitation d'Angresse "se situe dans la zone de protection mise en place suite à l’identification du 1er foyer", mais la préfecture affirme qu'"aucun lien épidémiologique n’a été identifié" entre cet élevage et les deux autres foyers.

Toutefois, il a pour particularité d'être localisé, comme le premier foyer, au sein d’une zone considérée comme à "risque particulier" en raison de sa proximité avec une zone humide.

"Du fait de la présence de deux exploitations touchées par l’influenza aviaire sans lien entre elles mais située dans une +zone à risque particulier+, une surveillance renforcée est effectuée par les services vétérinaires", détaille la préfecture.

Cette surveillance concerne d'une part une zone de protection couvrant les communes dont le territoire est situé en tout ou partie à 3 km du foyer et d'autre part une zone de surveillance couvrant les communes situées dans la "zone à risque particulier". Au total, une quarantaine de communes sont concernées par ces mesures.

L'apparition de ces foyers infectieux ravive le souvenir des crises des hivers 2015-16 et 2016-17 pour la filière foie gras marquée par des abattage massifs, même si l'impact économique redouté dans l'immédiat est celui du Covid et des restaurants fermés en raison de la pandémie.

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