Le célèbre jockey Pierre-Charles Boudot visé par une enquête pour un viol qu'il conteste

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Par AFP - Paris
Publié le 30 janvier 2020 - 13:50
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Le jockey Pierre-Charles Boudot au Prix de l'Arc de Triomphe le 6 octobre 2019
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© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP/Archives
Le jockey Pierre-Charles Boudot au Prix de l'Arc de Triomphe le 6 octobre 2019
© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP/Archives

Le jockey Pierre-Charles Boudot, dernier vainqueur du Prix de l'Arc de Triomphe, est visé depuis un an par une enquête pour viol, après la plainte d'une jeune femme qui affirme avoir été droguée puis violée par le cavalier en 2015, a appris jeudi l'AFP de sources concordantes.

L'homme de 27 ans, considéré comme l'un des meilleurs jockey du monde, a été confronté jeudi à son accusatrice, une jockey amatrice de 26 ans, à la gendarmerie de Chantilly à la demande d'un juge d'instruction de Senlis (Oise), selon une source proche du dossier.

Marie (prénom d'emprunt, ndlr), une fille d'éleveur de chevaux, a dénoncé à la justice des faits survenus dans la nuit du 18 au 19 août 2015, en marge d'une course hippique à Deauville.

"Marie a décidé de porter plainte pour guérir et protéger les autres, d'autres victimes vont peut-être se lever à leur tour", a déclaré son avocat, Me Alexandre Varaut, joint par l'AFP.

Pour la défense du jockey en revanche, M. Boudot "fait l'objet d'une vengeance amoureuse". Confronté en audition libre et non en garde à vue, "il a fait le choix de s'expliquer parce qu'il n'a strictement rien à se reprocher", a réagi Me Florence Gaudillière auprès de l'AFP.

Dans sa plainte, déposée en octobre 2018 et dont l'AFP a eu connaissance, la jeune femme raconte s'être rendue en boîte de nuit le soir des faits et y avoir retrouvé le jockey, dont elle repoussait les avances depuis plusieurs mois.

"Un ami de Pierre-Charles Boudot m'a proposé une coupe de champagne que j'ai bue", raconte-t-elle, rapportant s'être sentie après "dans les vapes".

Quand elle reprend conscience, elle est dans la voiture du jockey qui l'embrasse et lui impose, selon elle, une pénétration digitale. Puis le cavalier la ramène dans son logement où elle dit alors subir, passive, un rapport sexuel après avoir dit "non à plusieurs reprises".

Elle affirme avoir envoyé un message à une amie le lendemain, évoquant son impression d'avoir été droguée.

Affectée dans sa santé et sa vie amoureuse, la jeune femme se décide à en parler à des proches et à une psychologue, "après un an et demi, deux ans, de déni".

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