Nordahl Lelandais hospitalisé, deux jours après ses aveux

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Par AFP - Lyon
Publié le 17 février 2018 - 08:26
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Le principal suspect dans l'affaire Maëlys, Nordahl Lelandais.
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Nordahl Lelandais, qui a avoué cette semaine avoir tué la petite Maëlys, 8 ans, l'été dernier dans l'est de la France, a été hospitalisé près de Lyon vendredi soir.
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Nordahl Lelandais, qui a avoué mercredi avoir tué la petite Maëlys après six mois de silence, a été hospitalisé "par précaution", vendredi soir, près de Lyon, a-t-on appris samedi de sources concordantes.

L'ex-militaire de 34 ans, qui était détenu au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), n'a pas fait "de tentative de suicide", a précisé une source proche du dossier, confirmant une information du quotidien Le Dauphiné libéré, selon lequel Lelandais était depuis ses aveux surveillé toutes les 45 minutes dans sa cellule, pour éviter toute risque de cette nature.

Joint par l'AFP son avocat Me Alain Jakubowicz a formellement démenti être à l'origine de ce transfert à l'Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) du Vinatier, près de Lyon.

"Il est évident que c'est sur l'avis des médecins, car ce type de décision ne relève pas de l'avocat", a-t-il souligné.

On ignore combien de temps Nordahl Lelandais, qui doit encore être entendu par les juges d'instruction, restera hospitalisé.

Acculé après la découverte de nouveaux indices - une goutte de sang de Maëlys dans le coffre de sa voiture -, Nordahl Lelandais avait fini par avouer avoir tué "involontairement" la fillette, disparue fin août lors d'une soirée de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère).

L'ancien maitre-chien - qui est par ailleurs mis en examen pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer, disparu en avril à Chambéry - avait conduit les enquêteurs sur les lieux où il avait abandonné le corps.

Sur ses indications, un crâne et un os long appartenant à l'enfant avaient été découverts, mercredi soir, dans un secteur escarpé en Savoie, à la lisière du département de l'Isère.

Le lendemain, les enquêteurs retrouvaient la "quasi-totalité" de la dépouille de l'enfant, ainsi que certains de ses effets. Ils vont désormais s'attacher à déterminer les circonstances de la mort de Maëlys sur lesquelles Lelandais entend s'expliquer "ultérieurement". Et notamment sa nature "accidentelle", comme l'affirme le suspect qui a refusé d'en dire plus.

Samedi après-midi, une vingtaine de personnes ont rendu hommage à Maëlys devant la Fontaine des éléphants, l'un des lieux emblématiques de Chambéry, malgré l'annulation d'un rassemblement prévu, qui n'avait pas reçu le soutien de la famille.

Sous une pluie battante, elles ont déposé des bougies, des fleurs et un portrait de l'enfant, a constaté un journaliste de l'AFP.

"On sait que les parents de Maëlys n'étaient pas d'accord avec notre projet de rassemblement (...) mais cette histoire nous touche et on a tenu à se recueillir, faire notre devoir citoyen", a expliqué Sabrina, l'une de ces personnes.

Cet événement, "qui participe d'une bonne intention et témoigne d'un geste de solidarité envers les proches de Maëlys, n'est pas une initiative de mes clients ou de leur famille", avait précisé plus tôt Me Fabien Rajon, l'avocat des parents de la petite victime.

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