Lot-et-Garonne : marche blanche en l'honneur de la gendarme tuée

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Par AFP - Aiguillon
Publié le 11 juillet 2020 - 19:03
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Marche blanche à Aiguillon (Lot-et-Garonne ) le 11 juillet 2020 pour rendre hommage à la gendarme de 25 ans fauchée par un chauffard voulant échapper à un contrôle routier
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© NICOLAS TUCAT / AFP
Marche blanche à Aiguillon (Lot-et-Garonne ) le 11 juillet 2020 pour rendre hommage à la gendarme de 25 ans fauchée par un chauffard voulant échapper à un contrôle routier
© NICOLAS TUCAT / AFP

Une marche blanche a rassemblé samedi dans le Lot-et-Garonne plusieurs centaines de personnes pour rendre hommage à la gendarme de 25 ans qui a été fauchée le week-end dernier par un chauffard voulant échapper à un contrôle routier.

La marche s'est tenue à Aiguillon, où Mélanie Lemée travaillait au sein d'une brigade de proximité, dépendant de la gendarmerie voisine de Port-Sainte-Marie, là où la jeune Normande a trouvé la mort samedi dernier, dans la soirée.

Au son d'une sirène à 15H00, la marche s'est ébranlée, avec en tête de cortège une grande banderole au nom de Mélanie portée par des membres du club de handball local où jouait cette sportive accomplie, a constaté un correspondant de l'AFP.

Parti de la mairie, le cortège, qui rassemblait plusieurs élus locaux, devait passer devant la gendarmerie puis le monument aux morts pour y déposer une gerbe.

La jeune femme a été fauchée à un contrôle routier par un conducteur de 26 ans qui avait refusé de s'arrêter alors qu'il roulait, sans permis, à plus de 130 km/h et transportait "vraisemblablement de la cocaïne", selon le parquet d'Agen.

Le suspect, au casier judiciaire chargé pour des affaires de stupéfiants et de délit routier, a été mis en examen pour "homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique" et incarcéré provisoirement.

La mort de la jeune femme a suscité une grande émotion et le tout nouveau ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lui a rendu hommage à deux reprises, mardi en lui réservant son premier déplacement en région, et jeudi à la caserne de Mérignac, près de Bordeaux, où il s'est incliné devant son cercueil et lui a remis la Légion d'honneur à titre posthume.

L'avocat du suspect, qui risque la réclusion criminelle à perpétuité et conteste l'intention de tuer, s'est inquiété de l'écho médiatique de cette affaire, demandant que son client ne soit pas "lynché".

"De meurtrier à monstre il n'y pas long, et la qualification a d'ailleurs été employée sur les réseaux sociaux", avait lancé mercredi Me Edouard Martial.

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