Nouvelle-Calédonie : le troisième référendum d'autodétermination aura lieu le 12 décembre 2021

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Par AFP - Paris
Publié le 02 juin 2021 - 15:08
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Le secrétaire général de l'Elysée, (d-d) Alexis Kohler, le président Emmanuel Macron et le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu lors d'une réunion avec des élus calédoniens, le 1er juin 2021 à l'E
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© Bertrand GUAY / POOL/AFP
Le secrétaire général de l'Elysée, (d-d) Alexis Kohler, le président Emmanuel Macron et le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu lors d'une réunion avec des élus calédoniens, le
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Le troisième référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie, décisif pour le sort institutionnel du territoire, aura lieu le 12 décembre 2021, a annoncé mercredi le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu à l'issue d'une semaine de discussions des élus calédoniens des deux bords à Paris.

"Nous considérons que l'intérêt général commandait de faire cette consultation référendaire le plus rapidement possible (...) aussi le gouvernement de la République convoquera les électeurs de la liste électorale concernée par cette consultation le 12 décembre 2021", a-t-il déclaré, à l'issue du conseil des ministres.

La question de la date du troisième référendum était une pierre d'achoppement pour les indépendantistes comme les loyalistes.

"Je tiens à préciser que cette date ne fait pas l'objet d'un consensus", a précisé le ministre. "Néanmoins il y a une convergence des parties prenantes pour que la fin de cet accord de Nouméa soit sécurisée, il apparaît que le faire le plus rapidement possible est une des manières, pas la seule, mais est une des manières de la sécuriser", a-t-il ajouté.

"Que le oui l'emporte, que le non l'emporte", au lendemain de ce référendum, le ministre a assuré qu'allait s'ouvrir une période "de convergence, de discussions et de stabilité" jusqu'au 30 juin 2023.

Si le oui l'emporte, "il faudra bien prendre ce temps jusqu'en 2023 pour clarifier le lien entre la République française et le nouvel État indépendant", a souligné M. Lecornu, en précisant qu'il y aurait alors "une première consultation référendaire pour que le nouvel État puisse arrêter sa constitution".

De l'autre côté, si le non l'emporte, l'accord de Nouméa étant caduc, "il faudra bien dessiner un chemin nouveau pour les institutions de Nouvelle-Calédonie", a-t-il poursuivi. "Et quoi qu'il arrive, il y aura une quatrième consultation référendaire", ou a-t-il corrigé ,"une première consultation référendaire, d'une nouvelle ère post-Nouméa".

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