Ski alpin : "Une pression que je n'avais jamais sentie", explique Pinturault

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Par Robin GREMMEL - Lenzerheide (Suisse) (AFP)
Publié le 21 mars 2021 - 17:58
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Alexis Pinturault avec son gros globe de crystal, à Lenzerheide en Suisse, le 21 mars 2021
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© Fabrice COFFRINI / AFP
Alexis Pinturault avec son gros globe de crystal, à Lenzerheide en Suisse, le 21 mars 2021
© Fabrice COFFRINI / AFP

"Tout le monde se crispe et c'est perceptible". Alexis Pinturault, 3e du slalom de Lenzerheide (Suisse) dimanche, est revenu après la cérémonie du gros globe de cristal sur la tension qui a accompagné les derniers jours de sa saison.

QUESTION: Podium en slalom, est-ce la fin de saison parfaite?

REPONSE: "En passant la ligne, je vois que j'ai une seconde d'avance (il restait ensuite 8 skieurs), c'est une super manière de finir la saison. J'avais à coeur de faire le mieux possible. Je ne voulais pas jeter cette course, juste parce que tout était fait samedi. Il y avait des enjeux, comme garder ma place dans le top-7 en slalom. C'est une super manière de finir l'hiver. Déjà sur la première manche je me suis senti à l'aise. J'étais fatigué, forcément, et à la deuxième, j'étais content qu'ils n'aient pas tracé quelque chose de trop tournant, parce que je n'avais pas les jambes de feu."

Q: Après Chamonix en janvier, vous aviez de l'avance, pensiez-vous que le classement général était joué?

R: "En fait tout le monde s'est dit +c'est bon c'est plié+, presque moi par la même occasion. Derrière j'ai commencé à sentir une pression que je n'avais jamais sentie, grandir, grandir jusqu'à une apothéose à Kranjska Gora (Slovénie, le week-end dernier), aussi de la part des entraîneurs. Tout le monde vit la même pression. C'est à l'équipe de trouver la solution, ou à l'athlète, pour rassurer tout le monde, essayer de calmer les choses. Il y a une pression qui ne fait que monter, mais pas uniquement de l'athlète, du staff, des sponsors, tout le monde se crispe et c'est perceptible."

Q: Dans quel état d'esprit étiez-vous le week-end dernier à Kranjska Gora (4e du géant, sorti du slalom)?

R: "A Kranjska Gora j'étais en plein doute. C'était vraiment difficile. Je vois David (Chastan, le directeur de l'équipe de France hommes), Fabien (Munier, son entraîneur), je crois qu'il y avait un trop plein d'émotions, on est tous tombés en larmes, moi le premier. Ça nous a peut-être fait du bien, permis de prendre du recul sur la situation."

Propos recueillis en zone mixte

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