SNCF : opération anti-fraude "sans précédent" à Paris, objectif 300.000 contrôles

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Par AFP - Paris
Publié le 23 octobre 2018 - 19:11
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Des agents de la SNCF contrôlent des voyageurs lors d'une vaste opération anti-fraude dans les six grandes gares parisiennes, ici Gare du Nord, le 23 octobre 2018
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© ALAIN JOCARD / AFP
La SNCF menait mardi une vaste opération anti-fraude dans les six grandes gares parisiennes, une opération durant laquelle environ 300.000 personnes empruntant les trains de banlieue devaient être contrôlées, a constaté l'AFP sur place.
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La SNCF menait mardi une vaste opération anti-fraude dans les six grandes gares parisiennes, une opération durant laquelle environ 300.000 personnes empruntant les trains de banlieue devaient être contrôlées, a constaté l'AFP sur place.

"C'est une opération sans précédent", a souligné Alain Krakovitch, le directeur général de SNCF Transilien, présent à la Gare du Nord.

Près de 550 agents --contrôleurs et agents de la Sûreté ferroviaire, en uniformes ou en civil--, appuyés par la police et les douanes, ont été déployés pour bloquer tous les accès aux quais des trains de banlieue entre 15H00 et 18H00.

"Si on le fait à ces heures-là, c'est qu'il y a plus de fraude" qu'aux heures de pointe, a expliqué à l'AFP Alexis Degarne, le responsable de la lutte antifraude de Transilien. Il estimait que 40.000 fraudeurs environ devraient être pris dans les souricières posées par les agents.

La SNCF estime le taux de fraude moyen à 7% sur le réseau de banlieue francilien, soit 220.000 cas par jour.

Le manque à gagner généré par la fraude coûte 63 millions d'euros par an sur ce réseau, soit l'équivalent de six trains neufs, selon la SNCF.

Les voyageurs qui ne sont pas en règle risquent une amende de 50 euros.

"Ce taux baisse, du fait de notre action", s'est félicité M. Krakovitch, soulignant notamment que "les recettes annexes" --c'est-à-dire le produit des amendes-- ont doublé depuis le début 2016.

Gare du Nord, des lignes de contrôleurs bloquaient tous les accès, aidés par des agents en civil qui interpellaient ceux qui sautaient au-dessus des portillons ou passaient à deux, sous la protection de la police et de la Sûreté ferroviaire (Suge).

Gare de l'Est, les contrôleurs attendaient tranquillement les voyageurs derrière la ligne des portillons, secondés par des collègues s'intéressant aux cas de ceux qui "hésitaient" à sortir.

Gare Saint-Lazare, des brigades d'agents se déplaçaient de quai à quai pour contrôler tous les voyageurs à l'arrivée, mais pas au départ.

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