Foot : le sélectionneur de l'Algérie apporte son soutien aux manifestants

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Par AFP - Alger
Publié le 17 mars 2019 - 17:57
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Le sélectionneur algérien Djamel Belmadi lors d'une conférence de presse à Sidi Moussa, au sud d'Alger, le 18 août 2018
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© RYAD KRAMDI / AFP/Archives
Le sélectionneur algérien Djamel Belmadi lors d'une conférence de presse à Sidi Moussa, au sud d'Alger, le 18 août 2018
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Le sélectionneur de l'équipe d'Algérie de football, Djamel Belmadi, a salué dimanche la mobilisation et "l'unité" du peuple algérien, qui manifeste depuis plusieurs semaines pour demander un départ du pouvoir actuel, et réclamé que leurs revendications soient "prises en compte".

Djamel Belmadi était interrogé en conférence de presse avant les matches de l'Algérie contre la Gambie et la Tunisie, les 22 et 26 mars, sur un possible "manque d'engouement" des supporteurs, dans le "contexte particulier" des "manifestions populaires" inédites dont le pays est le théâtre depuis le 22 février.

"Je pense que tous les Algériens aiment leur équipe nationale par dessus tout", a-t-il répliqué.

"Après, si vous voulez savoir clairement (...) ce que je pense (...), je vous réponds clairement", a-t-il ajouté. "Je suis aujourd'hui très heureux d'une chose, c'est de voir à quel point on est capable de se mobiliser, mais tout en étant bien organisés, disciplinés, et de voir une unité" au sein du peuple, a-t-il dit.

"Il y a tellement de monde qui sort à l'unisson comme ça, qu'il faut (...) que le peuple soit entendu, qu'il soit écouté, que les revendications soit prises en compte (...) et qu'on fasse en sorte que les choses évoluent et changent. Je pense que tout le monde maintenant l'a compris", a ajouté Djamel Belmadi.

Le dernier match des qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-2019) contre la Gambie est sans enjeu, l'Algérie étant déjà assurée de terminer en tête de son groupe. Celui contre la Tunisie est un match amical.

L'Algérie connaît depuis le 22 février un mouvement de contestation contre le président Abdelaziz Bouteflika, du jamais vu depuis son élection à la tête de l'Etat il y a 20 ans.

Pour le 4e vendredi consécutif, des foules monstre sont descendues dans les rues le 15 mars pour réclamer le départ du chef de l'Etat et de son entourage, ainsi qu'un changement total du "système" en vigueur depuis l'indépendance du pays en 1962.

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