Le Britannique Charlie Rowley empoisonné au Novitchok a repris conscience

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Par AFP - Londres
Publié le 10 juillet 2018 - 20:19
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Charlie Rowley, 45 ans, a repris conscience le 10 juillet 2018 à l'hôpital de Salisbury où il était soigné depuis dux jours
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© - / FACEBOOK PAGE OF CHARLES ROWLEY/AFP/Archives
Charlie Rowley, 45 ans, a repris conscience le 10 juillet 2018 à l'hôpital de Salisbury où il était soigné depuis dux jours
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Le Britannique Charlie Rowley, 45 ans, hospitalisé dans un état critique depuis dix jours après avoir été exposé à l'agent innervant Novitchok, a repris conscience, a annoncé mardi l'hôpital de Salisbury (sud-ouest de l'Angleterre) où il est soigné.

"Nous avons constaté une amélioration légère mais significative de l'état de Charlie Rowley. Il est dans un état critique mais stable et est désormais conscient", a annoncé l'hôpital dans un communiqué.

"Bien que ce soit une bonne nouvelle, nous ne sommes pas encore tirés d'affaire. Charlie est encore très malade et a besoin de soins spécialisés 24 heures sur 24 ici à l'hôpital de Salisbury", ajoute le communiqué.

La compagne de Charlie Rowley, Dawn Sturgess, elle aussi empoisonnée au Novitchok, est décédée dimanche soir.

La principale hypothèse de la police est que le poison incriminé est lié à l'attaque essuyée avec le même puissant agent neurotoxique début mars par l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia à Salisbury.

La police cherchait toujours à découvrir mardi "quand et où" le couple d'anciens sans-abri a été exposé à "une forte dose" de Novitchok, possiblement après avoir manipulé un objet contaminé. Elle passait au peigne fin plusieurs endroits qu'il a fréquentés, à Salisbury et dans la ville voisine d'Amesbury, où Charlie Rowley avait un appartement.

La famille de Dawn Sturgess, 44 ans, s'est dite mardi "anéantie" par la mort de cette mère de famille.

"On se rappellera toujours de Dawn comme une bonne âme, généreuse parfois jusqu'à l'excès", a déclaré sa famille dans un communiqué diffusé par la police britannique.

"Elle aurait fait n'importe quoi pour qui que ce soit, et ceux qui ont connu Dawn savent qu'elle aurait donné son dernier penny à quelqu'un dans le besoin", a-t-elle ajouté, s'exprimant pour la première fois depuis son décès.

"Elle avait le cœur sur la main", a-t-elle poursuivi, demandant d'"arrêter de spéculer sur Dawn et ce qui lui est arrivé".

Sturgess est morte après huit jours d'hospitalisation et son décès a entraîné l'ouverture d'une enquête pour meurtre.

Originaire de Durrington (sud-ouest de l'Angleterre), elle avait trois enfants, une fille de 11 ans et deux garçons de 19 et 23 ans.

Hopistalisés dans un état critique, Ioulia et Sergueï Skripal avaient pu quitter sortir de l'hôpital après plusieurs semaines de soins.

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