Sommet de l'Otan : Trump lance une violente attaque contre l'Allemagne "prisonnière" de la Russie
Le président américain Donald Trump a lancé mercredi une violence attaque contre l'Allemagne, l'accusant d'être "prisonnière" de la Russie car elle achète à Moscou "une grande partie de son énergie", avant l'ouverture d'un sommet de l'Otan à Bruxelles
"L'Allemagne est prisonnière de la Russie parce qu'elle tire une grande partie de son énergie de la Russie", a déclaré M. Trump lors d'un petit déjeuner avec le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
"Ils paient des milliards de dollars à la Russie et nous devons les défendre contre la Russie (...) Ce n'est pas normal", a-t-il martelé.
"L'Allemagne est totalement contrôlée par la Russie", a répété le président américain. "Ils tirent 60% de leur énergie de la Russie. Je pense que c'est une très mauvaise chose pour l'Otan, qui ne devrait pas se produire", a-t-il poursuivi dans une diatribe contre l'Allemagne.
M. Trump s'en est aussi pris plus généralement aux membres de l'Otan qui "ne payent pas ce qu'ils devraient" pour leurs dépenses militaires.
"Nous protégeons l’Allemagne, la France... Nous protégeons tous ces pays", a-t-il insisté, estimant que les Etats-Unis "payaient beaucoup trop".
"C'est disproportionné et injuste pour les contribuables des Etats-Unis", a-t-il encore lâché.
Le président américain n'a de cesse de réclamer aux Européens d'accroître leurs dépenses militaires afin de respecter leur engagement de les porter à 2% de leur PIB en 2024.
Les dépenses militaires des Etats-Unis ont représenté en 2018 près de 70% des dépenses militaires totales de l'Otan.
Après le sommet de l'Otan mercredi et jeudi, M. Trump a prévu de rencontrer lundi son homologue russe Vladimir Poutine à Helsinki, pour un premier sommet bilatéral historique.
Il avait estimé mardi avant son départ pour l'Europe que cette rencontre pourrait être plus facile pour lui que le sommet de l'Otan.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.