Theresa May entame une visite en Arabie saoudite et en Jordanie
La Première ministre britannique Theresa May a effectué mercredi une visite surprise à Bagdad, où elle a rencontré son homologue irakien Haider al-Abadi, a annoncé à l'AFP un responsable irakien.
"M. Abadi a reçu Mme May et la délégation qui l'accompagne", a affirmé Haidar Hamada, chef du bureau de presse du Premier ministre.
Il a indiqué que Theresa May "avait réitéré son soutien à l'unité de l'Irak", dans une référence manifeste au récent référendum d'autodétermination au Kurdistan irakien.
"L'atmosphère de la réunion a été très positive et la Grande-Bretagne a confirmé son grand soutien à l'Irak et son admiration pour les victoires irakiennes et le grand courage dans la lutte contre Daech" (un acronyme arabe du groupe Etat islamique), a-t-il ajouté.
La Grande-Bretagne fait partie de la coalition internationale antijihadiste menée par les États-Unis. Les forces irakiennes ont chassé l'EI de la quasi-totalité de son territoire conquis trois ans plus tôt.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, "ils ont discuté des efforts pour rétablir la stabilité et la coopération économique en respectant l'unité de l'Irak et sa constitution".
Lors d'une brève conférence de presse, Mme May, dont c'était la première visite en Irak depuis qu'elle occupe les fonctions de Premier ministre, a indiqué que son pays continuerait à soutenir et former les forces de sécurité irakiennes.
Elle a également appelé Bagdad et Erbil à poursuivre les négociations et le dialogue, alors que les relations son au plus bas entre l'Etat fédéral et la région kurde après le referendum du 25 septembre.
Pour sa part, M. Abadi a "encouragé les hommes d'affaires (britanniques) à investir en Irak et à contribuer à la reconstruction du pays".
Mme May a débuté une tournée au Moyen-Orient qui doit également la mener en Jordanie et en Arabie saoudite.
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