Denormandie : le manque de démocratie à En Marche, "un faux procès"

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Par AFP
Publié le 05 novembre 2017 - 16:07
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Le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires Julien Denormandie le 25 octobre 2017 à l'Assembl
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© Thomas SAMSON / AFP/Archives
Le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires Julien Denormandie le 25 octobre 2017 à l'Assemblée nationale à Paris
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Le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires Julien Denormandie a qualifié de "faux procès" la "critique" émise contre le manque supposé de démocratie interne au sein de La République en marche, qui devrait prochainement élire Christophe Castaner à sa tête.

"Je persiste à dire que c'est un faux procès fait à En Marche", a déclaré M. Denormandie sur BFMTV dimanche, en rappelant notamment que "les statuts" du parti présidentiel "ont été soumis à tous les adhérents" durant l'été.

M. Denormandie, qui a rappelé avoir passé "de nombreuses heures" à travailler sur ces statuts lorsqu'il était directeur général du parti, était notamment interpellé sur l'élection programmée de Christophe Castaner à la direction de La République en marche, après avoir été adoubé par l'Elysée.

"Je trouve ça extraordinaire cette critique de dire qu'il y a un seul candidat", s'est-il insurgé, en contestant que cela soit le fruit du "fait du roi", à savoir Emmanuel Macron.

"Mais il faudrait se réjouir d'avoir un candidat plutôt que de se poser toujours la question de sa légitimité", a-t-il rétorqué.

La République en marche élira formellement M. Castaner lors d'un vote à main levée le 18 novembre à Lyon, pour la Convention du parti.

"Prenez le Parti socialiste aujourd'hui, vous avez 28 co-présidents et peut-être autant de lignes politiques différentes", a renchéri M. Denormandie, en allusion à la direction collégiale du PS.

"Prenez Les Républicains aujourd'hui, vous avez des débats qui ont duré des semaines pour savoir s'il fallait exclure des membres de ce parti qui participent au projet d'Emmanuel Macron (dont le Premier ministre Edouard Philippe, ndlr). Alors qu'au même moment vous avez un des leurs (l'ancien député Thierry Mariani, ndlr) qui se vante sur les réseaux sociaux de voir pour la 5e fois le président Bachar al-Assad en deux ans", a-t-il encore poursuivi, en vantant à l'inverse la "cohérence" au sein de La République en marche.

Pour lui, la candidature unique de M. Castaner suscite donc "un faux débat".

"Il y a la grande majorité (des adhérents, ndlr) qui pense que Christophe Castaner incarne les valeurs d'En Marche", a-t-il insisté, en soulignant que l'actuel porte-parole du gouvernement a "l'ADN d'En Marche, il fera qu'En Marche reste un mouvement politique et pas un parti politique" en restant centré sur "la notion d'utilité" et sur "les adhérents sur le terrain".

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