Covid-19 : une 4e vague à la rentrée, mais moins forte grâce au vaccin, selon le Pr Delfraissy

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Par AFP - Paris
Publié le 30 juin 2021 - 11:10
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Jean Castex, le M. Déconfinement" du gouvernement, le 15 septembre 2017 à Paris
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© ludovic MARIN / AFP/Archives
Le président du Conseil scientifique, Jean-Francois Delfraissy, à Paris le 13 mars 2021
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Le Pr Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, s'attend à "une quatrième vague" épidémique de Covid-19 à la rentrée, mais elle sera "beaucoup plus nuancée que les trois" précédentes, en raison du niveau de vaccination de la population.

"Je crois qu'on aura une quatrième vague mais qu'elle va être beaucoup plus nuancée que les trois premières, car il y a un niveau de vaccination qui n'est pas du tout le même", a déclaré mercredi le professeur sur France Inter, qui qualifie de "faussement rassurants" les récents bons chiffres sur l'incidence du virus, à cause de la présence du variant Delta, extrêmement contagieux.

Or le vaccin est efficace "quand on a eu deux injections" (pour les vaccins qui nécessitent deux injections) et il ne l'est pas "quand on a eu une seule injection", souligne-t-il. "D'où le message, il faut se faire vacciner" et "avoir eu ses deux injections pour la rentrée".

Interrogé sur la pertinence d'une troisième dose pour les personnes les plus fragiles ou les plus âgées, Jean-François Delfraissy a indiqué qu'on n'avait "pas encore de données scientifiques extrêmement solides là-dessus".

Mais "le fond de ma pensée, c'est qu'il faudra une troisième dose pour stimuler un système immunitaire qui est un peu défaillant quand on a un certain âge, pour les personnes au-dessus de 60 ou 70 ans", a-t-il dit. "Une troisième dose sera probablement envisagée à partir de l'automne", selon lui.

Le professeur a par ailleurs indiqué avoir "changé d'avis" sur la question de l'obligation de vaccination pour les soignants. "J’étais contre l'obligation mais il me semble que maintenant on a atteint le niveau où on va devoir envisager une obligation. A mes yeux, beaucoup se joue dès maintenant", a déclaré l'immunologiste.

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