Cuba va réformer sa Constitution pour ouvrir un peu plus l'économie
Le Parlement cubain va lancer samedi une réforme de la Constitution afin d'ouvrir un peu plus l'économie, sans modifier toutefois le "caractère irrévocable du socialisme" sur l'île, ont annoncé les autorités lundi.
Une commission de députés verra le jour samedi, lors d'une séance extraordinaire du Parlement, et sera chargée de présenter ce projet de réforme à une échéance non précisée. Le texte devra ensuite être discuté devant le Parlement, avant d'être soumis à un référendum.
Cette évolution de la Constitution, dont on ne connaît pas encore les contours exacts, doit ouvrir la voie à de nouveaux changements économiques sur l'île communiste, en poursuivant le processus d'"actualisation" de l'économie lancé par Raul Castro. Elle donne aussi une base légale aux changements déjà effectués.
Ces réformes instillent une dose d'économie de marché dans un système largement étatisé, où le salaire mensuel moyen ne dépasse pas 30 dollars.
L'objectif est aussi d'attirer davantage d'investissements étrangers.
En laissant la présidence le 19 avril à Miguel Diaz-Canel, un civil de 58 ans, Raul Castro a souligné que ces réformes ne "prétendaient pas modifier le caractère irrévocable du socialisme" à Cuba.
Raul Castro conserve ses fonctions de secrétaire général du puissant Parti communiste de Cuba (PCC) jusqu'en 2021.
La Constitution en vigueur à Cuba, datant de 1976, a été modifiée par le passé à trois reprises.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.