TF1 : Christine Bravo victime d'une tentative de viol, elle raconte
Christine Bravo est elle aussi sortie du silence. Quatre mois après l'affaire Weinstein et alors que les accusations de violences sexuelles ne cessent de fleurir via les hashtags #MeToo et #BalanceTonPorc, l'animatrice a fait des révélations lors d'un entretien accordé à Télé-Loisirs et publié ce jeudi 1er. Elle a notamment avoué qu'elle avait subi trois tentatives de viol "dont une à TF1, il y a 25 ans".
Agée de 61 ans, l'animatrice a tout d'abord estimé que les victimes ne devaient pas garder le silence mais parler "d'abord à la police plutôt que sur Internet" et "avant la prescription". Puis, elle a détaillé son agression: "Un homme, dont je ne donnerai jamais le nom, m’a enfermée dans son bureau et arraché mon soutien-gorge. J’ai hurlé, ça m’a sauvée. Mais les gens avaient la tête baissée quand j’ai pu sortir. Il n’y avait aucune solidarité envers les femmes à l’époque. Ce genre d’incident était monnaie courante".
Mais pourquoi ne dénonce-t-elle pas son agresseur aujourd'hui? "Difficile" pour elle. "Si le harceleur est décédé, ses enfants n’ont pas à le savoir. S’il est toujours vivant, il y a prescription et, en plus, on risque de se faire attaquer en diffamation", a-t-elle expliqué précisant qu'elle s'était vengée comme elle le pouvait: "Alors, j’estime que le coup de genou que je lui ai asséné ce jour-là dans les parties génitales m’a remboursée. Je n'ai pas été une vraie victime".
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Enfin, avec son franc-parler habituel, Christine Bravo a raconté une anecdote qui a eu lieu récemment: "Ma fille de 25 ans, qui est très belle, m’a raconté l’enfer du métro et de la rue. L’autre jour, j’étais avec elle quand un type s’est arrêté et lui a susurré une obscénité à l’oreille. Je l’ai rattrapé et, en provoquant un mini-attroupement, hurlé à la figure: +espèce de porc+".
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