"Star Trek sans limites" : nouveaux mondes, nouvelles menaces (VIDEO)

Auteur(s)
Jean-Michel Comte
Publié le 12 août 2016 - 00:33
Mis à jour le 17 août 2016 - 11:40
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Film Star Trek Sans Limites
Crédits
©Paramount Pictures
Spock (Zachary Quinto), Jaylah (Sofia Boutella) et "Bones" McCoy (Karl Urban) en danger sur une planète hostile.
©Paramount Pictures
Troisième épisode de la nouvelle adaptation au cinéma de la célèbre série télévisée créée en 1966, le film "Star Trek sans limites" sort ce mercredi dans les salles. Pour la première fois, l'équipage de "L'Enterprise" est confronté à la destruction de son vaisseau spatial et se retrouve sur une planète inconnue et hostile.

L'univers est sans frontières, sa découverte infinie. Dans Star Trek sans limites (ce mercredi 17 sur les écrans français), l'équipage du vaisseau spatial "USS Enterprise" découvre de nouveaux mondes et, forcément, de nouvelles menaces.

On est au XXIIIe siècle. Le capitaine James Kirk (Chris Pine) et son équipe sont au milieu de leur mission de cinq ans consistant à explorer de nouveaux horizons. En escale dans la station spatiale Yorktown pour un repos bien mérité, il est confronté à la demande de l'occupante d'un petit vaisseau spatial qui affirme avoir dû laisser derrière elle son équipage, coincé sur une planète inhospitalière nommée Altamid.

Alors que tous les spectateurs dans la salle (et dans toute la galaxie) ont compris qu'il s'agit d'un piège, Kirk fonce tête baissée. Il mobilise l'équipage de "L'Enterprise" pour aller sauver cet équipage inconnu sur cette planète inconnue face à un danger inconnu.

Bien sûr, les ennuis ne tardent pas. A l'approche d'Altamid, le vaisseau de Kirk est attaqué et –épisode inédit de l'histoire de Star Trek– est détruit et s'écrase sur cette planète hostile. Pire, l'équipage est disséminé: Kirk se retrouve avec le sous-officier Pavel Chekov (Anton Yelchin), jeune ingénieur candide et optimiste; le commandant en second aux oreilles pointues, Spock (Zachary Quinto), mi-humain, mi-Vulcanien, toujours calme et d'humeur égale, est gravement blessé et se retrouve avec le docteur "Bones" McCoy (Karl Urban), constamment de mauvaise humeur; le débrouillard Scotty (Simon Pegg) fait la connaissance d'une extraterrestre coincée elle aussi sur la planète, Jaylah (Sofia Boutella, nouvelle venue dans la saga), au caractère bien trempé et qui devient son alliée; quant au reste de l'équipage, dont le lieutenant Uhura (Zoe Saldana), en instance de séparation amoureuse avec Spock, et le pilote Sulu (John Cho), ils sont retenus prisonniers par le maître des lieux et instigateur de leurs malheurs, un maléfique personnage nommé Krall (Idris Elba), dont l'objectif –comme dans tous les films de science-fiction qui se respectent– est de devenir le maître de l'univers grâce à une arme secrète…

Star Trek fête cette année ses 50 ans. Créée en 1966 par Gene Roddenberry (décédé en 1991), la série télévisée aux plus de 700 épisodes a fait l'objet d'une douzaine d'adaptations au cinéma, de 1979 à 2002 puis par le réalisateur J.J. Abrams avec Star Trek en 2009 et Star Trek Into Darkness en 2013. Pour le troisième volet de cette nouvelle série, le réalisateur est devenu producteur et a laissé la mise en scène à Justin Lin, réalisateur notamment de quatre Fast & Furious.

Quatre grandes nouveautés dans ce troisième Star Trek: la destruction du vaisseau "Enterprise", qui va serrer le cœur des fans; la rupture sentimentale entre Spock et Uhura (mais, attention spoiler, ça s'arrangera); la révélation de l'homosexualité du personnage Sulu, qui élève sa fille avec son compagnon –une modernité politiquement correcte qui fait débat, mais on est au XXIIIe siècle; et, surtout, le fait que l'action quitte la Terre pour s'aventurer un peu plus loin dans l'espace.

"Dans le premier film, il s’agissait de mettre en place un groupe de personnages appelés à former une famille; dans le deuxième, ils sont galvanisés par l’éventualité d’une nouvelle menace", explique J.J. Abrams. "Tous les deux se déroulaient sur la Terre et du coup, avec Sans limites, c’est la première fois qu’on les voit embarqués dans une mission qui va durer cinq ans. C’est l’occasion de voir l’équipage de l’Enterprise dans le type d’aventure que l’on associe à la série de départ, propulsée aux confins de la galaxie".

Autre inflexion, déjà évoquée dans le film précédent: Kirk se pose des questions existentielles et ne semble plus aussi motivé par sa mission, au point de songer à passer le relais à Spock. On verra bien dans le numéro-4…

Le film ne sort du lot habituel des films de science-fiction ni pour son scénario ni pour ses effets spéciaux. On se demande même pourquoi les personnages, capables de téléportation et dotés d'armes sophistiquées, se battent parfois à mains nues, et pourquoi le commandant Kirk fait de la moto sur la planète hostile.

Le film commence avec pas mal d'humour –mais ça ne durera pas– puis rend hommage aux disparus: Leonard Nimoy, le Spock historique de la série, décédé en février 2015 (il est donc le père du Spock actuel), et, plus récemment, l'acteur russo-américain Anton Yelchin, mort le 19 juin dernier dans un accident de voiture et à qui le film est dédié.

A côté des acteurs des deux premiers films (Chris Pine, Zachary Quinto, Karl Urban, Zoe Saldana, Simon Pegg, John Cho, Anton Yelchin), deux nouveaux attirent l'attention. D'abord Jaylah, au visage zébré, interprétée par la chanteuse et actrice franco-algérienne Sofia Boutella, au physique avantageux déjà remarqué l'an dernier dans Kingsman. Et Krall, le très méchant, interprété par Idris Elba que l'on reconnaît en fin de film –quand on apprend qui il est– mais qui, sous son maquillage et ses prothèses pendant une heure et demie, aurait pu laisser Annie Cordy ou Franck Ribéry jouer à sa place sans qu'on voie la différence.

(Voir ci-dessous la bande-annonce du film):

 

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