Emily Ratajkowski, sexy mais retouchée, en colère contre "Madame Figaro" (photos)
Emily Ratajkowski est loin d’en être à sa première couverture de magazine sur laquelle elle pose peu vêtue. Elle s’est pourtant offusquée de celle du Madame Figaro , publiée vendredi 15. Ce n’est pas le fait qu’on puisse entrevoir ses seins sur cette photo qui pose problème. La belle a souvent milité pour le droit des femmes à poser nues sans être critiquées. Mais elle refuse tout autant d’être retouchée.
Or le magazine a "photoshopé" le mannequin en affinant -légèrement- ses lèvres et en remontant ses seins. Une prise de libertés que n’a absolument pas appréciée Emily Ratajkowski. Celle-ci a diffusé sur son compte Instagram un mini diaporama comprenant la photo originale ainsi que celle de la couverture du magazine afin de montrer la différence. Le tout accompagné d’une critique de ce procédé:
"Chacun est beau de sa propre façon. Nous avons tous des craintes à propos des choses qui nous rendent différentes d’un certain idéal de la beauté. Comme beaucoup, j’essaye chaque jours de dépasser ces craintes. J’ai été extrêmement déçue de voir mes lèvres et ma poitrine altérés par photoshop sur cette couverture. J’espère que l’industrie de la mode apprendra finalement à arrêter d’étouffer les choses qui nous rendent unique et commencera à la place à célébrer l’individualité".
Sur son propre compte Instagram, le magazine qui consacrait sa Une au "Phénomène Emily Ratajkowski" a donc essuyé de nombreuses critiques. "Moi, j’aime mes seins et je me trouve belle", a confié la jeune femme dans son entretien au magazine, lequel jugeait que "sur ce point, on ne peut que lui donner raison".
Emily Ratajkowski n’a pas sa langue dans sa poche et aime que les photos montrent la réalité. En juillet dernier elle s’était ainsi une nouvelle fois élevée contre la censure de la nudité dans les colonnes d’Allure. Elle disait alors: "Ça me dérange vraiment que les gens soient offensés par les seins (...) Quand on voit des seins, on ne pense pas à la beauté ou à la féminité. On pense à des images vulgaires et sur-sexualisées".
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