Enervée par un article, la directrice com' de Konbini riposte et s'attire les foudres des internautes


Attaquée par un article, la directrice com' de Konbini a riposté sur Twitter mais s'est très rapidement attirée les foudres des internautes. Tout a commencé le 24 décembre lorsque le pure player a publié une interview d'Emmanuel Macron au Niger réalisée par ses soins. Une vidéo largement critiquée par les internautes et les médias qui ont été nombreux à pointer du doigt un exercice de communication plutôt qu'un réel travail journalistique.
Très vite, le site Arrêt sur Images a cherché à connaître l'auteur de cette interview et a finalement révélé qu'il s'agissait d'Ariane Vincent, directrice éditoriale et directrice de la communication chez Konbini mais aussi ancienne responsable de la communication du PS et de François Hollande. Une révélation qui ne semble pas avoir plu à la principale concernée.
Visiblement énervée d'avoir été démasquée, elle a écrit un petit mot sur Twitter. Mais au lieu de répondre sur le fond du problème, elle a plutôt choisi de s'attaquer à l'auteur de l'article, en dévoilant qu'il avait récemment postulé pour être embauché à Konbini allant même jusqu'à proposer une preuve de ce qu'elle avançait. "Mail à la demande", a-t-elle ainsi écrit.
Hey @RobinAndraca, @d_schneidermann et la team @arretsurimages savent que tu as postulé le 22 nov dernier pour venir bosser Chez @KonbiniFr ? Mail à la demande . #hallu https://t.co/4e8SKmsBdU
— Ariane Vincent (@Variane) 28 décembre 2017
Une technique qui a rapidement fait bondir les internautes. "Ne pas répondre sur le fond. Attaquer ad hominen le journaliste. Le dénoncer à ses employeurs en menaçant de révéler une correspondance. J'ai bien envie de mettre une note à cette stratégie de com", a par exemple écrit l'un d'eux sur le réseau social. Face au flot de critiques, Ariane Vincent s'est finalement excusée auprès de l'auteur de l'article qui avait, peu de temps avant, confirmé avoir déposé une candidature "sans réponse". "Mea culpa Robin Andraca, cette conversation aurait dû rester privée", a-t-elle ainsi écrit.
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Mais une nouvelle fois, les internautes s'en sont pris à la directrice communication de Konbini. "Ça vous coûte pas grand chose, votre mea culpa. La saloperie est faite. Si des gens comme vous sont responsables éditoriaux chez Konbini, on comprend mieux pourquoi la forme est souvent, chez vous, plus séduisante que le fond", a tenu à dire l'un d'eux. A bon entendeur.