Restos du Cœur : une collecte nationale organisée ce week-end dans les grandes surfaces
Les Restos du Cœur font une nouvelle fois appel à la générosité des Français. Une collecte nationale aura lieu vendredi et samedi prochain dans plus de 6.000 grandes surfaces en France afin de réunir les "produits indispensables" au-delà de la période hivernale, a annoncé l'association dans un communiqué.
Pendant ces deux jours, à l'entrée des grandes surfaces, les bénévoles des Restos du Cœur remettront aux clients un sachet transparent ainsi qu'un prospectus citant les produits à donner en priorité: les conserves de viandes, poissons et légumes, les plats préparés, le lait, les compléments alimentaires (huile, sucre, café, farine) mais aussi des produits d’hygiène et produits pour bébé.
Pour relever le défi, les 67.600 bénévoles de l'association seront accompagnés de "milliers de bénévoles d'un jour" et "700 volontaires d'entreprises partenaires et de nombreux étudiants". L'an passé, la collecte nationale avait permis de servir plus de six millions de repas aux plus démunis, sur les 130 millions servis chaque année.
Si les prochains jours s'annoncent cruciaux pour les membres des Restos du Cœur, ces derniers ont néanmoins vécu une semaine mouvementée en raison de la polémique née du nouvel hymne des Enfoirés écrit par Jean-Jacques Goldman, Toute une vie. Destinée à récolter des fonds pour les Restos du Cœur, la chanson, jugée "anti-jeunes" pour certains, a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux.
Face à la vague d'hostilité provoquée par son titre, Jean-Jacques Goldman avait tenu à répondre dans une lettre publiée vendredi 27 sur le site des Restos du Cœur. "C'est une chanson dans laquelle des adolescents reprochent aux générations qui les ont précédés l'état du monde qu'ils leur laissent", avait-il écrit avant d'ajouter: "les Enfoirés jouent le rôle des adultes qui leur répondent comme trop souvent: en se dédouanant et avec mauvaise foi, mais en espérant qu'ils feront mieux. Le fait que la jeunesse nous demande des comptes me semble la moindre des choses".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.