5 restaurants trois étoiles de France (DIAPORAMA)

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FranceSoir
Publié le 17 août 2015 - 18:12
Mis à jour le 12 novembre 2015 - 11:55
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Arnaud Donckele en cuisine
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©P.Duranti & F.Follet
Seuls 26 restaurants français ont obtenu 3 étoiles au guide Michelin 2015 dont la Vague d'or d'Arnaud Donckele.
©P.Duranti & F.Follet
Comme chaque année, le prestigieux guide Michelin a distribué en février dernier ses macarons (les fameuses "étoiles", dans le langage courant). Cette année, ce sont 609 restaurants hexagonaux qui ont été distingués: 503 ont reçu une étoile, 80 deux étoiles et seulement 26 trois étoiles. "FranceSoir" en a retenu 5 pour vous.

Cette semaine, FranceSoir vous propose de découvrir cinq de ces restaurants qui ont le privilège de pouvoir afficher trois macarons sur leur devanture décernés par l'édition 2015 du Guide Michelin. Des adresses qui sont emblématiques de l’excellence de la gastronomie française.

> Paul Bocuse, l’historique

Le chef Paul Bocuse, élevé au rang de grand officier de l'Ordre national du Mérite en 2015, c’est LA référence française. Son Auberge du pont de Collonges (Collonges-au-Mont d’Or, Rhône), distinguée sans discontinuer depuis 1965, est le plus ancien restaurant triplement étoilé de l’Hexagone. Un lieu qui est également une curiosité en soi avec sa façade couleur framboise, sa fresque de 80 mètres de long dédiée aux grands chefs, ou encore sa cuisine vitrée permettant admirer le balai des commis. "Salade de homard du Maine à la française", "Loup en croûte feuilleté sauce Choron", "Soupe aux truffes noires V.G.E" (un plat créé pour l’Elysée en 1975) sont quelques-uns des mets qui ont fait la réputation de cette grande adresse.

> La Vague d’or, la confirmation

La Vague d’or (Saint-Tropez, Var) et son chef confirment leur ascension. Le chef, Arnaud Donckele, a été formé par les plus grands et notamment Alain Ducasse. La vue depuis son restaurant, lové en bord de mer, est superbe et la cuisine qu’on y sert est humble, douce et précise, basée sur des produits d’une qualité irréprochable. Par exemple, le chef ne sert que des côtes d’agneaux provenant d’animaux tondus un mois avant l’abattage, car ainsi le gras est "beaucoup plus délicat" a-t-il expliqué au Figaro. Ses plats stars: l’agneau de Sisteron ou encore l'homage du chef à un de ses mentors Jean-Louis Nomicos: la pâte Zitone.

> Les Près d’Eugénie, l’exotique

Aux faux airs de palais indien, niché au milieu de palmiers et de bananiers, Les Près d’Eugénie (Eugénie-les-Bains, Landes) est un restaurant dirigé par Michel Guérard. Grand chef parmi les grands, le cuisinier est vu comme l’un des fondateurs de la Nouvelle cuisine, qui a révolutionné la gastronomie dans les années 1970. Côté cuisine, les plats sont équilibrés et parfois teintés d’une touche d’exotisme que le chef puise au sein de ses voyages. A la carte, on trouve notamment un "Oreiller moelleux de mousserons et de morilles aux asperges de pays" (présenté comme "une symphonie imaginée au retour d’un voyage en Chine"), un "Zéphyr de truffe surprise exquise en nuage" ou encore un "Homard rôti, légèrement fumé à la cheminée".

> L’Auberge de l’Ill, le centenaire

Il est des institutions que le temps ne démode pas. L’Auberge de l’Ill (Illhaeusern, Haut-Rhin), un restaurant familial centenaire, est clairement de celles-ci. Trois étoiles depuis 1967, blottie dans un jardin où l’Ill serpente paresseusement à l’ombre des futaies, l’adresse est une halte gastronomique reconnue. Le chef Marc Haeberlin, quatrième du nom aux fourneaux, y tient des cuisines où se mêlent tout à la fois tradition, terroir alsacien et gastronomie d’avant-garde. Ainsi, la vollaile de Bresse y côtoie des cailles en makis, des mousseline de grenouilles, ou encore "L'entrecôte double de bœuf Black Angus (USA), petits légumes et kougelhopf de pommes de terre au lard, sauce bordelaise".

> Guy Savoy, l’audacieux

Installé maintenant dans le 6e arrondissement de la capitale avec son restaurant Monnaie de Paris, c’est un chef qu’on ne présente plus. Guy Savoy, ancien élève de Troisgros, est célèbre pour ses fantastiques talents de cuisinier, mais aussi ses qualités humaines. Une bonté et une générosité qui se retrouvent dans sa cuisine, tout comme sa passion pour la gastronomie"Tout est permis lorsqu’on respecte et exalte le produit", assure le chef. Cette audace transparait dans sa carte, où le "Homard bleu cruit en vapeur froide" côtoie la "Soupe d'artichaut à la truffe noire" ou encore "L'huître en nage glacée transparente". Autre atout majeur, et non des moindres, de la célèbre table: sa cave, où l’on retrouve les plus belles références.

 

 

 

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