2016, mauvaise année pour les jours fériés
Le calendrier français est réputé pour sa pléthore de jours fériés, jours qui nous permettent de prendre du repos tout en étant payé. Mais cette année, mauvaise nouvelle pour les travailleurs, sur nos onze jours off, trois tombent un dimanche.
Ainsi, le 1er mai, fête du travail, le 8 mai, jour qui commémore la capitulation de l'Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale et le 25 décembre, jour de Noël, tombent le septième jour de la semaine. A savoir qu'il en sera de même pour le 1er janvier 2017.
Rassurez-vous toutefois, il vous reste encore sept jours de repos. Car le lundi de Pâques (28 mars), le jeudi de l'Ascension (5mai), le lundi de la Pentecôte (16 mai), qui célèbrent respectivement la résurrection de Jésus-Christ, son élévation au ciel et la venue du Saint Esprit sur les apôtres dans la religion catholique, sont gravés dans le marbre.
Quant aux autres jours fériés, ils tombent fort heureusement en début ou en fin de semaine. Ainsi, le 14 juillet qui symbolise la prise de la Bastille est un jeudi et le 15 août, jour de l'Assomption de la Vierge Marie, un lundi. Quant à la Toussaint qui commémore les saints tous les 1er novembre et au 11 novembre qui marque la fin des combats de la Première guerre mondiale, ils tombent respectivement un mardi et un vendredi.
Qui plus est, 2016, année bissextile oblige, les Français travailleront un jour de plus, le mois de février comptant 29 jours.
"Cependant, certaines conventions collectives prévoient que lorsqu'un jour férié tombe sur un jour de repos, les salariés se voient octroyer un jour de repos supplémentaire, en général sous la forme d'une journée de RTT", rappelle Le Figaro.
Et si elles ne seront sans doute pas du goût des salariés, ces nouvelles sont en revanche positives pour l'économie française. Car qui dit jour travaillé en plus, dit davantage de productivité. Ainsi, ces jours de labeur supplémentaires devraient avoir un impact positif sur le PIB de l'ordre de +0,11 %, contre 0,06 % en 2015, note l'Insee.
D'après le Médef, en se passant de deux jours fériés, la croissance française bondirait d'1% et contribuerait à la création de 100.000 emplois. "Un chiffrage plus optimiste que celui qui est en fait par les économistes", nuance toutefois Le Figaro.
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