Changement d'heure : la France passe à l'heure d'été
Le passage à l'heure d'été aura lieu dans la nuit de ce samedi 24 à dimanche 25, en France et dans les autres pays européens: à 2h, il faudra ajouter 60 minutes pour marquer 3h, une mesure en vigueur depuis 1976 en France et dont l'objectif est de faire des économies d'énergie.
Petit moyen mnémotechnique pour savoir dans quel sens régler sa montre: en AVril, on AVance les aiguilles et en octobRE, on les REcule. Il va donc falloir penser à modifier l’heure sur les pendules, les montres et les appareils électroniques (sauf ceux qui le font automatiquement, comme les ordinateurs ou les smartphone) dans la journée du samedi. Une astuce qui permettra à votre organisme de s’habituer au changement d’heure avant même qu’il ne survienne.
Instauré depuis 1976, le changement d'heure a pour vocation d'économiser de l'énergie. Après le choc pétrolier de 1973, le gouvernement a eu l'idée de rajouter une heure afin que les heures d'ensoleillement correspondent aux heures d'activités, ce qui permet de limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel. Depuis, la plupart des pays européens s'y sont mis, et une directive du Parlement européen en 2001 a harmonisé les dates de passage à l'heure d'hiver (dernier week-end d'octobre) et à l'heure d'été (dernier week-end de mars).
Ses détracteurs mettent en avant une perturbation des rythmes biologiques et des activités agricoles ou relativisent les économies d'énergies réalisées.
Toutefois, en 2010, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)avait établi un rapport montrant que le changement d'heure avait un réel impact positif en France. Selon cette étude, l'heure d'été permettrait d'économiser 440 gigawatts-heure, soit l'équivalent de la consommation énergétique de 800.000 ménages. En 2009, il avait également été établi que le passage à l'heure d'été avait évité l'émission de 44.000 tonnes de CO2.
Lire aussi - Le Parlement européen remet en cause le changement d'heure
Fin février, par 384 voix pour (153 voix contre), les parlementaires, réunis en session plénière à Strasbourg, ont demandé à la Commission européenne de "lancer une évaluation complète" du système actuel et, si nécessaire, de "présenter une proposition pour la réviser".
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