Grève SNCF du 22 mars - Info trafic : circulation difficile, mais pas bloquée, autour de Paris
Ce n'est pas encore le chaos, mais la circulation routière s'annonce difficile ce matin en Ile-de-France en marge du mouvement de grève massif du jeudi 22 mars. Si de nombreux salariés resteront chez eux, d'autres tenteront de rallier leur lieu de travail par la route promettant un réseau congestionné. Mais sans blocage majeur pour le moment.
A 7h30, c'est un peu plus de 290 kilomètres de bouchons qui étaient recensés autour de Paris. Sans surprise, le nord de Paris, sur l'A1, et le sud, sur l'A6, sont particulièrement chargés d'autant que le RER B qui dessert habituellement la zone n'affiche que un à deux trains sur trois.
Le quart nord-est du périphérique, de Saint-Ouen à Bagnolet est aussi particulièrement congestionné et la circulation devient de plus en plus difficile sur la partie sud du périphérique. La circulation s'annonce finalement plus compliquée à Paris intra-muros, notamment à cause des manifestations annoncées dans le cadre du mouvement social. La manifestation des cheminots partira de Gare de l'Est (à 13h) et celle des fonctionnaires de Bercy à 14h. Le deux cortèges convergeront à Bastille. Ces secteurs seront donc fermés à la circulation (ce qui est déjà le cas dans la matinée pour le boulevard de la Villette et le boulevard Voltaire) entraînant déviations et ralentissements.
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Les bouchons devraient cependant continuer à se former et la matinée restera difficile. Mais la grève n'aura pas l'impact, par exemple, du récent épisode neigeux ayant entrapiné des bouchons records en Ile-de-France.
Une intersyndicale des cheminots CGT, Unsa, SUD et CFDT appelle à manifester ce jeudi 22 à Paris. Outre un préavis de grève pour la journée, mais qui a débuté dès mercredi soir 19h et s'achèvera vendredi matin à 8h, les centrales ont prévu de mobiliser leurs troupes pendant un total de 36 jours d'action s'étalant sur les trois prochains mois. Ce jeudi lancera ainsi un mouvement "dur" appelé à se prolonger jusqu'à fin juin et englobant la totalité des vacances de printemps ainsi que des ponts de mai.
"Quand on est attaqué, on se défend", a prévenu Philippe Martinez. Le leader de la CGT ainsi que ceux des autres syndicats représentatifs de la SNCF dénoncent le projet de réforme de l'opérateur ferroviaire français en forme de "casse" du service public et de l'entreprise en elle-même. Une mesure notamment cristallise la colère: "Il faudra qu'on m'explique en quoi le statut des cheminots est la cause des problèmes et des incidents que rencontrent bon nombre aujourd'hui de voyageurs", a dénoncé Philippe Martinez. Tout en appelant l'Etat à "s'attaquer au fond des problèmes de la SNCF" plutôt qu'aux travailleurs.
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