New York: les cabines téléphoniques bientôt remplacées par des bornes wifi


Les cabines téléphoniques sont en passe de raccrocher à New York. Alors qu'elles disparaîtront bientôt du paysage urbain, la ville a décidé de les remplacer par des bornes wifi multiusage. Au total, 7.500 de ces appareils seront installés à terme sur les trottoirs de New York et permettront de se connecter à internet gratuitement, dans un rayon d'une trentaine de mètres, mais aussi de passer des appels ou de recharger son portable. En parallèle, pour celles et ceux qui ne disposent pas d'appareil mobile, il leur sera possible de naviguer sur Internet via un écran tactile.
Pour le moment, une seule de ces bornes, baptisés "LinkNYC", a été installée mais n'a toujours pas été activée. Elle se situe à l'angle de la troisième avenue et de la quinzième rue, près de Union Square. A l'origine de cette initiative: l'ancien maire et homme d'affaires Michael Bloomberg dont l'idée a été repris par son successeur, Bill de Blasio, en novembre 2014. Loin d'être symbolique, cette activité pourrait bien permettre à la ville de rapporter près de 500 millions d'euros en un an grâce aux contrats publicitaires, selon les informations du site spécialisé The Verge.
Depuis plusieurs années, d'autres villes ont également pris l'initiative de recycler leurs cabines téléphonique. C'est notamment le cas de Londres qui a, en 2014, redonné un coup de jeune à ses appareils en leur offrant une seconde vie. Repeintes en verte et fonctionnant à l'énergie solaire, elles permettent désormais de recharger les appareils électroniques (portables, ordinateurs, tablettes).
En France, les cabines téléphoniques vont elles aussi disparaitre du paysage urbain. Un changement dû à un article de la loi Macron adoptée le 10 juillet dernier. Ce dernier libère Orange (ex-France Télécom) de son obligation de service universel qui consiste à installer et entretenir des cabines téléphoniques dans toute la France. L'opérateur, qui a donc décidé de les retirer, a mis en avant deux arguments pour justifier son choix: le coût de l'entretien, soit près de huit millions d'euros par an, et la moyenne d'utilisation: moins d'une minute par jour et par cabine.