"Un ou une espèce de…" : faites-vous cette faute d'orthographe ? (vidéo)
©Fred Dufour/AFPLes candidats de Tout le monde veut prendre sa place, jeu présenté tous les jours par Nagui sur France 2, ont eu une question d'orthographe mardi 9 avril. Et l'un d'eux s'est trompé: alors, dit-on "un ou une espèce de…"?
Il est allé jusqu'à se mettre à genoux devant la France entière. Enfin… au moins devant les téléspectateurs qui regardaient mardi Tout le monde veut prendre sa place.
Nagui, visiblement très enjoué sur une question d'orthographe, a tenu à faire une mise au point sur une faute trop souvent rencontrée à son goût.
La question était de savoir si la phrase "c'est un espèce de voyou" était correcte. La réponse est bien évidemment "non". On dit "une espèce de voyou".
"Je vous en supplie, je me mets à genoux. On dit toujours une espèce: une espèce de voiture, une espèce de cheval, une espèce de garçon! Une espèce, une sorte", a insisté Nagui.
Lire aussi: orthographe - les femmes plus douées que les hommes
La règle est assez simple. "Espèce" est un nom féminin. Il faut donc toujours mettre "une" devant. Le fait que le complément soit masculin ne change strictement rien.
On dit donc bien "une espèce de voiture", "une espèce d'animal", et même "une espèce d'imbécile".
Et aussi:
Orthographe: les écoliers français font de plus en plus de fautes
Dans les entreprises, les fautes d'orthographe ne sont plus une fatalité
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
