Nouvelle action de chauffeurs VTC contre Uber à Paris, 13 interpellations

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Par AFP - Paris
Publié le 25 janvier 2018 - 18:50
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Nouvelle action de chauffeurs VTC contre Uber à Paris, 13 interpellations
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© Geoffroy Van der Hasselt / AFP/Archives
Nouvelle action de chauffeurs VTC contre Uber à Paris, 13 interpellations
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Des chauffeurs VTC se sont barricadés jeudi dans une salle de réunion du groupe Uber à Paris pour réclamer notamment la "suppression" de l'offre UberPool, avant d'être délogés par la police qui a interpellé 13 personnes, a-t-on appris de source policière.

Ces 13 personnes ont été interpellées pour dégradations, a indiqué cette source.

"On est embarqués par les forces de l'ordre", a annoncé en début de soirée à l'AFP l'un des chauffeurs qui occupaient depuis l'après-midi cette salle du siège de l'entreprise, dans le XIXe arrondissement de la capitale. "Il n'y a plus personne dans les locaux d'Uber", a confirmé une porte-parole du groupe de VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur).

La quinzaine de chauffeurs a été "délogée par des policiers" et est "montée dans un camion de police", a déclaré Helmi Mamlouk du syndicat FO-Capa VTC, qui se trouvait dans la rue, face au siège d'Uber, dans une ambiance "très tendue" avec d'autres chauffeurs venus soutenir les personnes entrées dans l'immeuble.

Après que "des propositions de discussion n'ont pas été acceptées, les forces de l'ordre ont décidé d'intervenir", a précisé la porte-parole d'Uber.

Mercredi soir, les locaux de la société à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) avaient déjà été occupés par des chauffeurs réclamant entre autres "l'arrêt immédiat" de l'offre UberPool.

Cette offre permet à deux clients allant dans la même direction de partager une voiture, ce qui leur permet de payer une course moins chère.

Avec UberPool, les chauffeurs sont payés "80 centimes le kilomètre avec une commission de 35%", contre "1,05 euro le kilomètre et 25% de commission" pour l'offre classique, avait dit dans l'après-midi à l'AFP Hamid Moubiou, l'un des chauffeurs occupant la salle. Uber a "refusé" à des chauffeurs d'être "désactivés sur l'offre UberPool", avait-il affirmé. Les chauffeurs réclamaient également une hausse des tarifs, une "amélioration" de leurs conditions de travail et "un contrat de partenariat précis", avait-il complété.

"Les chauffeurs peuvent refuser d'être inscrits" sur le service de covoiturage UberPool, a assuré de son côté la porte-parole d'Uber, ajoutant qu'"un chauffeur qui accepte les courses UberPool gagne en moyenne 15% de plus que les autres chauffeurs".

Le groupe est "toujours ouvert au dialogue", a-t-elle dit: il a "sollicité les chauffeurs et organisé plusieurs tables rondes pour mieux comprendre leurs attentes, notamment concernant l'option UberPool", et "ces échanges ont donné lieu à plusieurs modifications ces derniers mois".

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