"Il faut prendre conscience urgemment des problèmes de ces vaccins" - Jean-Marc Sabatier

Auteur(s)
Estelle Fougères, pour FranceSoir
Publié le 31 décembre 2021 - 21:00
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Jean-Marc Sabatier, le grand entretien - partie 3
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Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS
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ENTRETIEN — Que savons-nous de l’immunité ? Comment celle-ci se mobilise-t-elle lors d’une infection ou d’une vaccination ? Qu’est-ce que l’immunité innée non spécifique ? Et l’immunité adaptative ou acquise ? Comment les vaccins ont-ils été élaborés ? Ont-ils encore une efficacité sur les nouveaux variants ? Quelle dangerosité pour le nouveau variant Omicron ?  Que sont les phénomènes ADE (Antibody Dependent Enhancement) et ERD (Enhanced respiratory disease) ? Qu’en est-il des effets secondaires de la protéine Spike vaccinale ? Des injections répétées et multiples peuvent-elles conduire à un dérèglement durable du système immunitaire ? Quel rôle la vitamine D peut-elle avoir sur la prévention de l’infection ?

Tels sont les grands thèmes abordés par Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS et docteur en biologie cellulaire et microbiologie, affilié à l’institut de neuro physiopathologie à l’université d’Aix-Marseille, avec qui nous nous sommes entretenus. Nous précisions que Jean-Marc Sabatier s'exprime ici en son nom. 

Lire ou relire
Première partie : Immunité, vaccins, effets indésirables, traitements
Deuxième partie : Vaccination des enfants, rappels et maladies auto-immunes

Troisième et dernière partie de cet entretien :

Estelle Fougères - Compte tenu de ce que vous avez dit précédemment, doit-on s’attendre dans les prochaines années à une crise sanitaire due non pas au coronavirus, mais à une politique vaccinale pratiquée de manière déraisonnable ?

Jean-Marc Sabatier - Si cela continue sur la base des rappels multiples avec les vaccins actuels, c’est à mon avis fort probable pour ne pas dire inévitable.... Il faut arrêter cette fuite en avant avec la vaccination généralisée (notamment des plus jeunes enfants) et les rappels réguliers parce que si l’on continue avec une quatrième dose, une cinquième dose, une sixième dose, ce sera assurément une bonne partie de la population qui sera confrontée à ces effets secondaires latents et potentiellement irréversibles.

Dans les articles de presse, on peut lire qu'il n'y a pas de problème avec la troisième dose, qu'il n'y a guère plus d'effets qu'avec la deuxième dose. Ils écrivent que les effets sont soit équivalents à ceux de la deuxième dose du vaccin Pfizer, soit il y a un peu plus d'effets secondaires, mais rien de méchant. Par conséquent, il n'y aurait pas de problème avec la troisième dose vaccinale…c’est ce qu’ils affirment.

Personnellement, j'ai souligné le fait qu'il y a des problèmes immédiats avec les doses, notamment pour les personnes carencées en vitamine D, etc. Mais les effets secondaires ne s'arrêtent pas aux effets indésirables immédiats. Ce n'est pas parce qu'une personne va avoir de la fièvre pendant deux jours que c'est fini et que le problème est résolu. C'est bien plus sournois que ça.

Ce que l'on voit avec les effets immédiats, c'est la partie émergée de l'iceberg, c'est-à-dire qu'il y a toute une partie immergée qu'on ne voit pas mais le jour où elle sera visible, cela sera catastrophique parce qu'il ne sera pas possible de revenir en arrière. Et là, en injectant des doses conséquentes d'ARN messager au cours des rappels vaccinaux, c’est-à-dire en saturant le système, nous allons obligatoirement vers un dysfonctionnement majeur du système immunitaire et vers des maladies auto-immunes, voire des cancers (les maladies Covid-19 incluent aussi les maladies auto-immunes et cancers). Or, le système rénine-angiotensine a de nombreuses fonctions, avec des répercussions possibles sur de nombreux tissus et organes du corps humain (cerveau, poumons, reins, cœur, rate, foie, peau, gonades, glandes surrénales, système vasculaire, et intestins) car il pilote les fonctions rénales, pulmonaires, cardio-vasculaires, l’immunité innée et le microbiote intestinal. Il agit sur la fibrose et l'hypertrophie des organes (suractivation du récepteur AT1R).

Estelle Fougères - Également la vascularite ? Puisque le Sars-CoV-2 est une maladie respiratoire qui agit sur les vaisseaux.

Jean-Marc Sabatier - Tout à fait. Le récepteur ECA2 du système rénine-angiotensine se retrouve sur les cellules endothéliales du système vasculaire (cellules tapissant la face interne des vaisseaux sanguins), ainsi que sur les cellules épithéliales (cardiomyocytes, etc.) de divers tissus et organes. Il est ainsi possible d’avoir des vascularites provenant d’une inflammation des vaisseaux sanguins. L'endomètre féminin et les testicules sont également riches en récepteur ECA2, ce qui n’exclue pas un possible effet direct ou indirect de la protéine Spike virale ou vaccinale sur le processus reproductif. Pour rappel, des problèmes menstruels et de fausses couches, ont déjà été rapportés, mais nous ne savons pas à ce jour ce que ça va donner sur la reproduction. À long terme, à force d'injecter ces produits, l’effet ne peut être que néfaste. Au mieux, il n'y a pas d'effet...

Mais là, cela ne semble pas être le cas, car des effets sur la coagulation sanguine et les règles sont rapportés. Et cet effet sur la coagulation sanguine est évident parce que le système rénine-angiotensine se retrouve au niveau du système vasculaire. C'est-à-dire que sur tous les vaisseaux sanguins, il y a des récepteurs ECA2 qui sont des récepteurs cellulaires au virus. Et c'est la raison pour laquelle, on voit des inflammations parce que le récepteur AT1R qui est suractivé par le virus (via sa protéine Spike) ou par la protéine Spike vaccinale est pro-inflammatoire, pro-oxydant, pro-angiogénique, pro-thrombotique, pro-hypertrophiant, pro-fibrosant, et pro-hypertenseur. Pro-inflammatoire indique qu'il induit cet orage de cytokines et une inflammation. Et comme ce système se retrouve sur les vaisseaux sanguins, cela produit des inflammations des vaisseaux sanguins ou vascularites. Ce système se retrouve également dans le cerveau ; des désordres neurologiques sont possibles et même déjà observés. En effet, le virus s’est montré capable d'infecter des neurones ou des astrocytes qui sont des cellules que l'on retrouve dans le cerveau.

Estelle Fougères - Au niveau neuronal, cela s’est manifesté notamment avec l'anosmie, qui est la perte de l'odorat.

Jean-Marc Sabatier - Il y a aussi la perte de goût, appelée agueusie. On constate qu'il y a des répercussions partout puisque ce système rénine-angiotensine (auquel s’attaque le Sars-CoV-2) se retrouve au niveau de tous les organes. On le retrouve au niveau du cerveau, des gonades, de l'intestin, du cœur, des poumons, du foie, des reins, des glandes surrénales, de la rate, du pancréas, du système vasculaire, de la peau. Il est vraiment partout.

Donc, cela signifie qu'à force de jouer un peu à l'apprenti sorcier en poursuivant les injections répétées de cette composition vaccinale imparfaite, nous allons immanquablement dans le mur. Ces multiples injections sont déraisonnables et dangereuses pour notre santé et je ne comprends pas - il y a quand même un comité scientifique - qu'ils ne s'en rendent pas compte (est-il encore utile de rappeler que la protéine Spike vaccinale est potentiellement délétère/toxique et fait dysfonctionner l’immunité innée ?).
Il est probable que ce comité scientifique soit obligé de s'aligner sur la politique sanitaire gouvernementale - qui est poursuivie par de nombreux pays - dont la finalité est la vaccination obligatoire pour tous, indépendamment du contexte sanitaire. Ces décisions m’apparaissent follement dangereuses. En vaccinant avec des rappels multiples et réguliers, ils ne semblent voir qu'une chose : l’augmentation par dix, vingt ou trente, de la proportion des anticorps neutralisants, afin d’augmenter la protection. Ils ne voient pas ou ne tiennent pas compte de tous les aspects négatifs de ces rappels, sur l’organisme et le système immunitaire.

Or, ces effets négatifs sont très supérieurs aux avantages que l'on pourrait avoir avec une augmentation de la production d'anticorps neutralisants, surtout contre les variants Delta et Omicron qui sont peu (Delta) ou très peu (Omicron) létaux. Entre une toxicité directe de la protéine Spike, les potentielles maladies auto-immunes, cancers, thromboses, thrombocytopénies, myocardites, péricardites, etc. et une faible protection immunitaire résiduelle contre un virus très contagieux mais très peu létal, le choix est évident.

Estelle Fougères - Pour la première fois, très rapidement, une vaccination a été autorisée alors qu'on en était à la phase 3. Il n’y avait aucun recul lorsqu’on a commencé à vacciner en population générale. Depuis quelques mois, on a commencé à vacciner des jeunes à partir de 12 ans et maintenant les enfants à partir de 5 ans. Comment expliquez-vous que des autorités de santé comme la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la vaccination pour cette tranche d'âge ?

Jean-Marc Sabatier - La vaccination de masse des enfants est une décision irrationnelle, car ils ne font pas de forme létale, sauf cas exceptionnels de comorbidités extrêmes. Il ne peut y avoir que des facteurs négatifs pour les enfants. Pourquoi ? Parce qu'ils ont une immunité innée très puissante (en plus de particularités physiologiques favorables au niveau du système rénine-angiotensine, un système tissulaire BALT protecteur des bronches pour l’élimination des pathogènes, etc.), capable de neutraliser ce virus qui est bénin pour eux. Comme ils ont un système immunitaire inné qui répond très fortement, ils vont être encore plus sensibles aux effets délétères de la protéine Spike, c’est la raison pour laquelle ils vont faire plus de myocardites, péricardites, etc. Et ces pathologies sont augmentées (jusqu’à 40 fois !) chez les enfants qui ont un système immunitaire particulièrement efficace et très réactif.

La vaccination a débuté logiquement en France et dans le monde avec les personnes âgées et celles qui présentaient des comorbidités importantes. Aujourd’hui, la vaccination des enfants n’a pas de justification sanitaire : la létalité est nulle, la protection est faible (et inutile pour eux), et la transmission - sujet de controverse - est faible ou nulle. Le danger pour la santé des enfants est, par contre, maximum.

Estelle Fougères - Pour cette vaccination sans recul, vous avez parlé de folle décision. Je crois que c'est la première fois dans toute l'histoire de la vaccination que des injections sont décidées aussi rapidement en population générale. Avez-vous connaissance d’une situation analogue de celle que nous vivons ?

Jean-Marc Sabatier - Que nous prenions aussi peu de précautions d’usage avec ces vaccinations et rappels multiples, sans avoir de garde-fous et de recul… j'ai le sentiment que c'est la première fois que l'on voit cela. Les décisions de rappels sont prises sans qu'on les ait étudiées. Alors, on lance les rappels, 3ᵉ dose et bientôt une 4ᵉ et 5ᵉ dose ? Celles-ci n'ont jamais été étudiées par le fabricant de vaccins parce qu'il n'y a aucun recul dessus. Et que penser des rappels en mélangeant un vaccin à adénovirus avec un vaccin à ARN messager ? Cela n'a jamais été testé auparavant. Il n’y a pas de données de surveillance, de pharmacovigilance sur des injections vaccinales, par exemple, pour les personnes qui ont reçu au départ un vaccin à ARNm et ultérieurement un vaccin à adénovirus, ou l'inverse.

Estelle Fougères - La fabrication et le développement d'un vaccin est généralement long et complexe, même lorsque c'est une technique éprouvée (vaccin à virus inactivé ou à virus atténué) qui est choisie. Aujourd'hui, nous ne sommes plus dans le temps long. Quels en sont les risques ?

Jean-Marc Sabatier - Il faut des années de recul et là, il n'y a rien du tout, c'est-à-dire que l’on marche complètement à l'aveuglette. Nous sommes dans le brouillard total. Les autorités avancent à tâtons en recommandant des vaccinations à tout-va, des rappels à tout-va, avec un recul inexistant. Les effets secondaires peuvent mettre du temps à apparaître. Ils disent que si on n'a pas constaté des effets secondaires au bout de deux mois, il n'y a pas de problème. Ceci est inexact. On peut avoir des problèmes, par exemple des maladies auto-immunes ou cancers qui vont mettre des mois à apparaître. Mais le jour où ces effets secondaires seront visibles, ce sera trop tard, car il n’est pas possible de faire marche arrière. Si le bénéfice pour les enfants est nul, il est dit qu’il s’agit d’une mesure pour protéger les plus anciens... ceci n’est même pas le cas puisque les personnes vaccinées transmettent malgré tout le virus. Il existe certaines données expérimentales montrant que les personnes vaccinées transmettent le virus de la même manière que les personnes non-vaccinées. Par conséquent, tous les avantages auxquels on pouvait s’attendre au début de la vaccination ont maintenant disparu ou sont en voie de disparaître. Ces vaccins de première génération deviennent obsolètes tandis qu’ils restent potentiellement dangereux à cause de la protéine Spike vaccinale, et possiblement de certains adjuvants.

Estelle Fougères - Je trouve très choquant de demander aux jeunes générations de prendre des risques pour des gens âgés. Encore une fois, il faut protéger cette population âgée, la monitorer éventuellement. Mais demander aux jeunes générations de prendre des risques par rapport à des gens qui ont 75 ans, 80 ans, c'est quand même quelque chose qu'on n'avait jamais vu avant. Comment expliquez-vous cela ?

Jean-Marc Sabatier - Et, en plus, ce n'est même pas sûr que cela les aide. Parce que l’on arrive à un stade où la situation des non-vaccinés n’est pas pire que celle des vaccinés (il y a des articles qui montrent que la transmission virale est comparable entre un non-vacciné et un vacciné). Si jusqu'à présent il y avait une réduction, c'est-à-dire que lorsqu'on était vacciné, on transmettait moins de virus qu'avant la vaccination, maintenant, ça ne semble plus être le cas. Étant donné que l'on utilise toujours les vaccins de première génération, plus on va avancer dans le temps, plus cela va s'accentuer : les produits vont devenir de moins en moins efficaces alors qu’ils sont déjà proches d’être obsolètes. Par conséquent, il n'y aura pas d'efficacité pour la protection contre l'infection, il n'y aura pas d'efficacité pour la transmission. Il n'y aura que les inconvénients de ces vaccins et ceux-ci peuvent être très graves. On constate déjà les effets secondaires de ces vaccins. Il y a de plus en plus de publications scientifiques qui dévoilent les dangers de ces vaccins et de la protéine Spike vaccinale, et cela va crescendo entre les phénomènes ADE / ERD et la toxicité directe de la protéine Spike. Cela va être de pire en pire.

Estelle Fougères - Toute cette connaissance que vous avez transmise dans cet entretien, on ne va pas l'entendre dans les grands médias télévisés qui censurent les chercheurs qui n’approuvent pas une politique vaccinale pour toutes les catégories de population. Le grand public n'y a donc pas toujours accès. Celui qui n’a pas eu accès à cette connaissance pense vaccin=protection=neutralisation et n'a aucune idée de ce que peuvent être des anticorps facilitants. On a l’impression que le débat scientifique, qui aurait dû exister comme dans toute démocratie qui se respecte, n'a pas eu lieu. Que pensez-vous de cette situation ?

Jean-Marc Sabatier - Effectivement, le débat scientifique n'existe pas. Quand j’écris certains posts sur les effets secondaires des vaccins sur un réseau social, ils sont fréquemment supprimés. Dès qu'on met en avant des dangers qui peuvent être liés à des rappels vaccinaux, c'est directement supprimé. Ils parlent de fake news et sur LinkedIn, les posts disparaissent. Personnellement, j'ai eu cinq ou six posts qui ont sauté. À chaque fois, il s'agissait de posts qui montraient que vacciner n'était pas anodin, qu’il peut y avoir des effets secondaires et notamment lors des rappels. Et tout ce qu'on voit à la télé n'est qu'en faveur des vaccins... Les vaccins sauvent des vies... Tout est fait pour promouvoir la vaccination anti-Covid-19... Vous êtes bien placés pour le savoir. Je ne suis pas contre les vaccins, mais je suis défavorable à une utilisation abusive et irresponsable de ces dits vaccins, à cause de leurs dangers pour nos santés, et notamment celles des plus jeunes.

Dès qu’on fait valoir un autre point de vue scientifique, on devient un paria, un complotiste, une personne à qui il ne faut pas donner la parole. C'est regrettable... les autorités ont lancé une politique de vaccination à tout prix... les aspects sanitaires semblent s’éloigner. Le but est de vacciner, vacciner et vacciner tout le monde, que ce soit utile ou pas. Et là, clairement, non seulement c'est devenu inutile avec des vaccins quasi-obsolètes, mais c'est risqué, car cela fait courir des grands dangers sanitaires (à plus ou moins long terme) à la population et aux enfants. Ces rappels multiples sont pires que tout. Au début, cela pouvait être discutable parce qu'il y avait une certaine efficacité du vaccin. De plus, les effets secondaires majeurs induits par la protéine Spike vaccinale n'étaient pas immédiatement visibles au début de la vaccination de masse. Mais maintenant, c'est flagrant. Nous sommes face à de sérieux dangers et il est temps d’alerter. Les autorités ont lancé la vaccination des enfants dès l'âge de 5 ans. Il y a déjà des essais en cours sur des enfants encore plus jeunes, ainsi que sur des nourrissons. Ce qui est étonnant, c'est que cet engouement déraisonnable pour la vaccination de masse apparait à l'échelle mondiale, c'est-à-dire qu'on a l'impression qu'il existe un accord, une espèce de consensus entre de nombreux pays pour que le monde se mettre au diapason d'une vaccination à tout-va et de toute la population. C'est ce qui est incompréhensible alors qu'il existe de plus en plus de données scientifiques qui démontrent les effets pervers d’une protéine Spike vaccinale clairement délétère. Mais cela ne les empêche pas de continuer à vouloir vacciner tout le monde… Le principe de précaution qui devrait primer dans le cadre de la vaccination n’est pas appliqué, nous sommes en roue libre.

Estelle Fougères - Il semble que la situation évolue vers une prise de conscience. Hélas, cette prise de conscience se fait souvent après un drame. Un enfant a une myocardite à 17 ans. Évidemment, la famille est touchée. Les voisins le savent. Mais on aurait préféré que cela soit évité.  Tout à l'heure, vous évoquiez le cas d’Israël, où le comité consultatif s'opposaient aux rappels vaccinaux. Pensez-vous que son avis sera suivi ?

Jean-Marc Sabatier - Le comité consultatif de sécurité des vaccins israélien a dit non pour la quatrième dose. C'est une bonne chose, parce que c'est la première fois qu'un comité officiel émet un avis négatif pour la vaccination. Néanmoins, cet avis a été rapidement balayé par le gouvernement qui a imposé une quatrième dose, puis s’est finalement rétracté face à une sérieuse opposition. Ceci montre que les considérations purement sanitaires ne sont pas prioritaires. Ainsi, il semble que nous soyons partis pour des vaccinations répétées tous les quatre ou cinq mois, voire tous les trois mois. Il y a des personnes qui commencent à réaliser que l'on se dirige vers une énorme catastrophe sanitaire et qu’il est grand temps de faire marche arrière.

NDLR : Israël a depuis approuvé la quatrième dose, "pour les plus vulnérables", le 30 décembre (l'entretien a été réalisé avant cette date).

Estelle Fougères - Il existe une fracture également aux États-Unis, où il y a de très nombreux recours contre le mandat du Président Biden qui exige la vaccination pour tous les gens qui travaillent dans une entreprise de plus de 100 personnes. Il y a dans ce pays une résistance. Certains états n'obligent plus à porter le masque depuis longtemps. Dans certains états, on met des amendes aux entreprises qui exigent la vaccination de leurs employés. C'est un pays qui est pour le moment fracturé, où le combat est mené. Chez nous, c'est encore très timide même si une opposition existe.

Jean-Marc Sabatier - Oui. Après cela, nous allons certainement suivre le mouvement, si ça bouge dans d'autres pays « leaders » de la vaccination, tels que les États-Unis, l’Angleterre, Israël, l’Allemagne... Je pense que cela s'arrêtera aussi lorsqu'il y aura de la « casse ». Le problème, c'est qu’il sera trop tard. Il faut prendre conscience urgemment des problèmes de ces vaccins. Et ce n'est pas la question d'être antivax. C'est particulier à ce vaccin qui pose un vrai problème.

Estelle Fougères - Bien sûr, aujourd'hui on est dans la simplification de la pensée, on n'a plus le droit d'émettre des doutes sur ce vaccin, au risque d'être définitivement classé dans les antivax, ce qui permet de clore le débat, de ne pas aborder tout ce qui est infiniment plus complexe et d'empêcher un certain public d'accéder à la connaissance qui est de plus en plus censurée. Mais grâce à des personnes comme vous, grâce à vos recherches que vous nous transmettez, on espère qu'il y aura une prise de conscience qui se fera et que nous sortirons au plus vite de cette situation périlleuse. Merci infiniment professeur Sabatier pour cet entretien passionnant.

Jean-Marc Sabatier - C'est moi qui vous remercie.

Voir aussi

Immunité, vaccins, effets indésirables, traitements : analyse de Jean-Marc Sabatier - Partie 1

Vaccination des enfants, rappels et maladies auto-immunes : analyse de Jean-Marc Sabatier - Partie 2

Lire ou relire la première partie de l'entretien

Aujourd’hui, nous publions la deuxième partie de cet entretien.

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