Florilège de points Godwin lors de la crise sanitaire

Auteur(s)
Le Collectif citoyen pour FranceSoir
Publié le 07 mars 2021 - 10:53
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Godwin
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Florilège de points Godwin lors de la crise sanitaire
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Godwin, on en parle souvent, qu’est-ce ?

La loi de Mike Godwin est une loi empirique disant que

« plus un débat ou une discussion s’éternise, plus la probabilité qu’un rapprochement soit fait avec la deuxième guerre mondiale est inévitable. »

Lorsqu’une personne avance un tel argument comparant un point à la 2ème guerre mondiale, on lui attribue un « point Godwin » et cela sert souvent à discréditer l’interlocuteur.

La Loi de Godwin sur Wikipédia nous apprend que « cela peut être une forme de diversion et de censure que de clôturer de la sorte le sujet. »

Pour la crise sanitaire, le débat dure depuis bien longtemps et la tentation de faire de tels rapprochements est grande. Cet article essaie de cumuler les points Godwin en recensant le maximum de telles comparaisons qui paraissent justifiées.

Les mesures restrictives de libertés procèderaient du « crime contre l’humanité »

La notion de « crime contre l’humanité » imprescriptible ayant été conçue pour juger les crimes de l’Allemagne nazie, il s’agit bien d’un rapprochement avec la Seconde guerre mondiale.

L’intérêt de cette incrimination est que l’on ne peut s’abriter derrière l’apparence de légalité des décisions prises, celles-ci étant couvertes par divers comités plus complaisants que scientifiques.

Plusieurs articles de France Soir font état de plainte pour « crime contre l’humanité » envers diverses autorités : une plainte internationale (debriefing avec l’avocat canadien Me Swinwood le 31 décembre 2020), une « plainte pénale pour génocide des Français contre le président Macron, ses ministres et son administration », le 2 décembre 2020.

Il y a des griefs intéressants dans cette plainte pour génocide, mais elle ne précise pas quel groupe serait attaqué. S'agit-il des jeunes ?

Si on suppose que le groupe attaqué est « ceux qui ne défendent pas le système de santé tel que conçu par messieurs Véran et Salomon », la plainte prend sens.

Dès lors, ce point Godwin parait justifié.

 

Les expérimentations médicales

L’Allemagne nazie ayant procédé à des expérimentations à des fins prétendument « médicales » sur des prisonniers, il y a eu par la suite l’instauration d’un « Code de Nuremberg » définissant le cadre d’expérimentation médicale acceptable. Ces notions ont été reprises par la suite dans la législation nationale telle que la loi Jardé.

Notons toutefois que les expérimentations sur des prisonniers n’ont pas été l’apanage d’Hitler, ainsi, les Américains ont étudié au début du 20ème siècle les effets du monoxyde de carbone sur l’homme et ont instauré dès 1924 des chambres à gaz pour exécuter des condamnés à mort.

Lors de cette crise sanitaire, il y a souvent des comparaisons entre les « expérimentations nazie », « le code de Nuremberg » et ce qui se fait actuellement, par exemple :

  • concernant les thérapies géniques appelées vaccin à ARN messagers Pfizer et Moderna, déployés à la va-vite sur la population, qui utilisent une technologie nouvelle et insuffisamment éprouvée. Du fait que l’on manque de recul, la vaccination en masse a un caractère expérimental, ce que ne conteste pas certaines autorités comme l’armée américaine. De fait, le nombre et la variété des effets secondaires font douter de la balance bénéfices/risques notamment pour les moins de 65 ans où la létalité de la Covid-19 est infime.
  • concernant les expériences de confinement, couvre-feu, port du masque généralisé, y compris en extérieur alors qu’il n’y a guère de preuve de l’efficacité de ces mesures pourtant extrêmement contraignante. La comparaison avec l’Allemagne nazie peut avoir du sens si on considère que les personnes forcées à rester chez elles sont des « prisonniers ».
  • la récente décision de Pfizer de tester son « vaccin » expérimental sur les femmes enceintes suscitent les comparaisons avec les expérimentations, notamment du fait de l’absence de bénéfice apparent pour les femmes enceintes ou leur fœtus. On peut relever aussi des cas anecdotiques où une femme enceinte se félicitait publiquement d’être « protégée » ainsi que son bébé par le « vaccin » expérimental avant de faire deux jours plus tard, une fausse couche.

Dans ces conditions, on peut douter du consentement éclairé des femmes enceintes se livrant à de telles expérimentations d’un produit potentiellement génotoxique, qui seraient prisonnières d’une idéologie et victimes d’une propagande où l’on insiste lourdement sur le danger que ferait courir un virus, pourtant peu pathogènes chez les jeunes femmes et occultant tous les risques ou les minimisant en rangeant cette intervention dans la catégorie des vaccins alors que les effets indésirables sont bien plus fréquents.

Ces comparaisons avec la deuxième guerre mondiale paraissent suffisamment étayées et mériter un autre point Godwin.

 

Le sens des mots corrompus et le mélange de notions irréconciliables

Le porche de l’entrée de l’un des camps de concentration d’Auschwitz disait « Arbeit macht frei », à savoir le « travail rend libre ». Cette capacité de mélanger des notions et objectifs d’apparence contradictoires est une caractéristique assumée du « en même temps » d’Emmanuel Macron. En définitive, comme il a promis tout et son contraire, qu’il avait promis la libération des initiatives et des contraintes et que l’on se retrouve avec un pays paralysé par une administration. 

Dès lors que les mots sont pervertis, il n’y a pas de contradiction entre les intentions et les actes, chez Emmanuel Macron, finalement, seul lui tranche car il était le seul à pouvoir dire quelle notion l’emporte sur l’autre, ce qui est une dictature qui se cache sous des intentions bienveillantes.

Quelques exemples de ces rhétoriques contradictoires :

  • Emmanuel Macron disait le 4 décembre 2020 : «Je ne peux pas laisser dire qu'on réduit les libertés en France», il juge donc lui-même que l’action du gouvernement est bonne pour le peuple. L’usage de l’expression « je ne peux pas laisser dire » interroge sur son point de vue sur la liberté d’expression.
  • Le 14 janvier 2021, la section consultative du Conseil d’Etat relève à juste titre que la prolongation de l’état d’urgence sanitaire permet au premier Ministre de prendre « des mesures policières sanitaires exceptionnelles affectant les droits et libertés constitutionnellement garantis » mais le même jour, le rapporteur public de la section du contentieux estime qu’une Question Prioritaire de Constitutionnalité visant à ce que le conseil constitutionnel vérifie la conformité à la constitution de la loi du 23 mars 2020 adoptée en 5 jours permettant de telles atteintes massives aux libertés fondamentales ne serait pas sérieuse, s’abritant derrière les intentions bienveillantes du législateur de protection de la santé publique et une rhétorique ahurissante, mais bien huilée comme quoi seule une atteinte individuelle aux libertés pourrait violer la constitution et pas une atteinte collective.
  • Le 25 février 2021, Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, propose de confiner la ville pendant 3 semaines pour ouvrir par la suite une « perspective » bien chimérique de rouvrir par la suite les restaurants et lieux culturels. Cela fait quand même un an que l’on nous prive de nos libertés pour une promesse illusoire au départ de les rétablir un jour. Cependant, au fil du temps, les politiques oublient même de parler de cette perspective de les rétablir ou fixent comme condition des objectifs inatteignables de circulation du virus pour nous habituer à nous enfermer indéfiniment chez nous ou dans leur modèle de pensée dominée par la peur.
  • Selon Hitler, le « travail rend libre », le travail étant un acte de soumission à l’autorité, tout comme l’est notamment, le port du masque à l’extérieur, l’obligation de rester chez soi. Les respecter serait les conditions de notre liberté future, un jour, mais force est de constater que les autorités font tout pour faire durer la crise en dissuadant les traitements précoces que nombre de publications scientifiques montrent comme bénéfiques (notamment Vitamine D, Ivermectine, Hydroxychloroquine associée à azithromycine, zinc ; anti-coagulants si besoin). En effet, c’est plus facile de traiter moins de 0,1% de la population qui serait atteinte à un instant donné par ce virus, que l’on peut en principe connaître via les tests de dépistage, que de « vacciner » le reste de la population qui ne l’est pas. En 2 mois, moins de 5% de la population française adulte a été « vaccinée », alors qu’aucune donnée ne montre que ce « vaccin » ne protège contre la transmissibilité du virus, la « protection » étant peu efficace, notamment chez les personnes âgées et contre certains variants, pour une durée inconnue (le « vaccin » n’a pas été testé plus de 3 mois)

La pertinence de la comparaison avec l’idéologie nazie est ici discutable. A l’époque hitlérienne, la cause de tous les maux était le « judaïsme », aujourd’hui ce serait le virus, puis par un glissement, ceux qui ne respectent pas les mesures sanitaires ou pire, ceux qui ne pensent pas comme le gouvernement, d’où la systématisation des attaques personnelles contre les oppositions, la chasse aux sorcières, voire des poursuites contre ceux qui osent soigner leurs patients avec des traitements efficaces et ayant peu d’effets secondaires, la censure sur les réseaux sociaux ou les médias où la propagande officielle est systématiquement privilégiée bien que nullement démontrée.

Les propos injurieux tenus par le docteur Laurent Alexandre à l'égard d'Eliane Carrier sur Twiter en sont une illustration :

Conclusion

Nul doute que d’autres personnes trouveront d’autres rapprochements de la crise sanitaire actuelle avec la seconde guerre mondiale.

Mais il ne faut pas oublier qu’avant cela Napoléon a restauré la censure pour imposer la vaccination contre la variole en faisant en sorte que les cas d’effets indésirables imputables à ce remède ne soit pas rendu public. Travail que fait actuellement l’ANSM dans ses rapports de pharmacovigilance biaisés des vaccins puisque les décès sont systématiquement associés à l’âge ou à des comorbidités alors que pour l’hydroxychloroquine, au contraire, les effets secondaires étaient systématiquement associés au médicament (et non à la maladie ou à des comorbidités). Notons aussi que l’état se trouve dans une situation de conflit d’intérêts puisque les effets indésirables du vaccin sont censés être pris en charge pécuniairement par l’état.

Il est difficile de savoir si faire de telles comparaisons facilite les prises de conscience ou hystérise encore plus le débat, mais force est de constater que

« si les intentions sont bien cachées, certains stratagèmes éculés sont bien semblables et les conséquences néfastes sur l’abrutissement et la docilité d’une partie de la population sont bien réelles. »

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