Accès aux soins des étrangers : Le Pen veut "un délai de carence"
Marine Le Pen, candidate FN à l'élection présidentielle, a prôné ce lundi 16 "un délai de carence", qui "pourrait être de deux ans", pour que les étrangers en situation régulière puissent bénéficier des soins de santé. "Je pense que la gratuité d'un certain nombre de services publics devrait être conditionnée à ce qu'on appelle un délai de carence", a déclaré la présidente du Front national sur RTL, quand on lui demandait de confirmer si elle souhaitait que les étrangers en situation légale qui cotisent devront attendre plusieurs années avant de pouvoir toucher des allocations.
"Quelqu'un qui arrive de manière légale devrait attendre un certain temps avant de bénéficier par exemple du remboursement des soins", a poursuivi Mme Le Pen, précisant que ce délai "pourrait être (de) deux ans par exemple". La candidate a rappelé qu'elle souhaitait que le même principe s'applique à l'école publique et l'école privée sous contrat. "Quand on va dans un pays, on n'attend pas dans ce pays qu'il subvienne à vos besoins", a justifié Mme Le Pen. "Il y a des tas de Français qui vont travailler aux Etats-Unis, en Allemagne, en Australie et personne ne leur paye ni les soins ni l'école".
Marine Le Pen est également revenue sur son séjour à New York lors duquel elle s'est rendue à la Trump Tower, sans rencontrer le nouveau président américain Donald Trump. "C'est un déplacement privé. J'avais un certain nombre de gens à voir qui souhaitaient m'interroger et accessoirement participer à ce qui est en train de se passer en France", a-t-elle assuré. "Je prépare non seulement ma campagne, mais je prépare mon quinquennat, par conséquent il n'y a rien d'extraordinaire à ce que j'aille dans un certain nombre de pays étrangers pour rencontrer des gens qui souhaitent me voir", a-t-elle fait valoir.
"Évidemment, ce que fait Trump m'intéresse, puisqu'il met en place la politique que j'appelle de mes voeux depuis très longtemps et notamment la politique de patriotisme économique, de protectionnisme intelligent", a-t-elle déclaré.
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