Affaires : de nouvelles révélations épinglent Richard Ferrand et Muriel Penicaud
Richard Ferrand de nouveau épinglé par Le Canard Enchainé dans l'édition de ce mercredi 28. Selon l'hebdomadaire satirique, le nouveau président du groupe LREM à l'Assemblée Nationale aurait embauché sa compagne, Sandrine Doucen, aux Mutuelles de Bretagne en 2000. Alors étudiante en droit, la jeune femme de 25 ans aurait obtenu le poste de directrice du personnel,"au total, la bienheureuse étudiante aura bénéficié d'une sorte de bourse de 80.000 euros, financée par les mutualistes et les contribuables locaux", précise le Canard. En plus de cet emploi aux Mutuelles de Bretagne, Sandrine Doucen aurait bénéficié,"d'un petit job au château de Trévarez", sauf que ce domaine est géré,"par un comité d'animation présidé par le conseiller général Richard Ferrand" , rajoute le palmipède.
L'entourage de Richard Ferrand a réagi à ces accusations mardi 27 au soir:"En dépit d’une présentation arrangée et orientée à dessein, il n'est fait état de strictement aucune forme d’illégalité dans cet article. Par conséquent, il n’y a rien à commenter. Seule la loi doit primer, l’État de droit, rien que l’État de droit, pas un pseudo ordre moral".
Ce n'est pas la seule révélation du jour. Libération, dans son édition de ce mercredi 28, estime que le cabinet d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, pourrait être impliqué dans l'organisation d'une soirée à Las Vegas par Havas pour le compte de Business France. Le quotidien écrit également que Muriel Penicaud, l'actuelle ministre du Travail, aurait "validé" certaines des dépenses pour la soirée, "elle a validé un premier versement de Business France, pourtant réalisé de façon irrégulière, en décembre 2015", raconte le quotidien.
Ces révélations viennent d'un audit réalisé par le cabinet EY que Libération a pu consulter."Nous comprenons que la définition exacte des besoins a pu être en partie déterminée par des personnes extérieures à Business France, en particulier le cabinet du ministre de l'Économie", indique le rapportcité par le journal.
Muriel Penicaud a reconnu sur RTL qu'il y aurait eu, "une erreur de procédure", et que,"cela peut arriver sur 500 évènements par an". Elle a également ajouté, "j'ai immédiatement déclenché un audit interne et externe. Une inspection générale a confirmée que j'avais pris les bonnes mesures, c'est moi qui ai alerté le conseil d'administration et qui ai déclenché l'audit".
Ces révélations intreviennet après la perquisition des locaux de Business France et d'Havas le 20 juin. Cette opération de police avait été menée pendant l'enquête préliminaire ouverte pour favoritisme.
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