Arthur Empereur, conseiller en communication de Collomb, vu avec un brassard "police" (photo)

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La rédaction de France-Soir
Publié le 27 juillet 2018 - 11:04
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Arthur Empereur, conseiller en communication de Gérard Collomb, portant un brassard "police".
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Arthur Empereur, conseiller en communication de Gérard Collomb, portant un brassard "police".
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Arthur Empereur, conseiller en communication de Gérard Collomb, a été vu en octobre dernier portant un brassard siglé "police". Le ministère l'explique par le contexte dangereux du déplacement.

Alexandre Benalla n'est plus seul. L'ancien chargé de mission de l'Elysée est notamment mis en examen pour "port public et sans droit d'insignes réglementés", pour avoir violenter des manifestants le 1er mai dernier alors qu'il portait un brassard siglé "police". Un autre collaborateur de l'exécutif a été pris lui aussi "la main dans le sac".

En effet, LyonMag a révélé jeudi 26 qu'Arthur Empereur, aujourd'hui conseiller communication digitale et affaires réservées du ministère de l'Intérieur, a été vu avec le même brassard théoriquement réservé aux fonctionnaires de police lors du déplacement de Gérard Collomb à Juvisy le 8 octobre 2017. "Un attirail qui peut poser question et bien visible sur la publication que l'intéressé a faite sur le réseau social Instagram 3 jours plus tard. Son compte est public, le ton est léger, Arthur Empereur ajoutant même le mot-dièse «voyou» en commentaire", précise le média.

 

About last night. #terrain #policenationale

Une publication partagée par Arthur Empereur (@arthurempereur) le

 

LyonMag précise qu'Arthur Empereur fait partie des "flingueurs" de Gérard Collomb et qu'à "Lyon, son nom fait majoritairement frissonner les élus".

Voir - Affaire Benalla: le point sur l'enquête judiciaire

A noter que le contrevenant s'expose à une peine de six mois d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende. Pour couper court à une éventuellement polémique sur le port de cette insigne réglementée, le ministère de l'Intérieur a produit un droit de réponse.

"Comme nous l'avons précisé ce jour, à 13h25, ces brassards peuvent ainsi être utilisés par les collaborateurs du ministre (...) pour faciliter la circulation dans des zones faisant l'objet d'une protection accrue. Ils permettent de passer des barrages de police lors des déplacements des ministres", y explique notamment les services de Gérard Collomb. Et d'ajouter: "En l’espèce, la photographie de monsieur Empereur a été prise à Viry-Chatillon, le 8 octobre 2017, dans un contexte de violence extrême qui touchait alors la cité (...) Le port du gilet pare-balles et du brassard «police» par Arthur Empereur s'est inscrit dans le cadre d'un dispositif de protection assuré par les forces de sécurité intérieures, (...), exclusivement destiné à contribuer à assurer sa sécurité dans l'exercice de ses fonctions".

Lire:

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