Bruno Le Maire avertit : il "ne ralliera personne" au second tour
Bruno Le Maire "ne ralliera personne" au second tour de la primaire de la droite s'il n'est pas qualifié, a-t-il déclaré dimanche au "Grand rendez-vous" Europe 1/iTélé/Les Echos. "Que les choses soient claires, pas de ralliement à personne, liberté totale", a affirmé M. Le Maire, que les sondages donnent pour l'instant en lutte pour la troisième place avec François Fillon, loin derrière Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.
"Je défends un projet, je défends des convictions et j'irais abandonner tout ça, j'irais abandonner des centaines de milliers et j'espère demain des millions d'électeurs? Jamais", a-t-il demandé. "Pas de ralliement à personne, de ralliement il n'en est pas question", a-t-il répondu, excluant ainsi d'apporter son soutien à Nicolas Sarkozy entre les deux tours.
"Je voudrais clore ce débat une bonne fois pour toutes. Depuis 2012 je dis que le vieux système politique et mort et qu'il n'est pas bon qu'un ancien Président de la République revienne parce que ça ne passe comme ça dans aucune autre démocratie au monde", a-t-il affirmé.
Parmi "les divergences de fond", qu'il a citées avec l'ancien président, il a mentionné le cumul des mandats que Nicolas Sarkozy veut rétablir, ou les liens avec l'Arabie saoudite et le Qatar que Bruno Le Maire juge "indispensable" de revoir.
"Je soutiendrai dans tous les cas de figure le vainqueur de la primaire et ce sera d'autant plus facile que ce sera moi", a-t-il dit. "Le vrai duel de la primaire c'est entre l'ancien régime", incarné selon lui par Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, et "le renouveau".
S'il est élu président, Bruno Le Maire abrogera plusieurs réformes de la gauche. "Parmi les choses urgentes à abroger", le candidat a cité "la réforme des collèges", "le tiers payant généralisé" et la loi Duflot sur le logement. Il entend également procéder à un référendum dès juin 2017 sur le cumul des mandats et la diminution du nombre des parlementaires parce que "le renouvellement de la classe politique est un préalable absolu avant de demander le moindre effort aux Français".
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