Bruno Retailleau ne veut pas d'une "nouvelle guerre des chefs" à LR

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La rédaction de France-Soir
Publié le 20 juin 2019 - 13:38
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Le chef de file des Républicains au Sénat, Bruno Retailleau à l'Elysée, le 5 février 2019
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© LUDOVIC MARIN / AFP/Archives
Bruno Retailleau ne sera pas candidat à la présidence des Républicains.
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Bruno Retailleau ne sera pas candidat à la présidence des Républicains. Il a estimé sur France Inter ce jeudi 20 qu'il devait "rester à son poste" au Sénat.

L'ancien homme-lige de François Fillon ne sera pas candidat à la succession de Laurent Wauquiez. Bruno Reatailleau a confirmé ce jeudi matin sur France Inter qu'il ne briguerait pas la présidence des Républicains, restée sans chef depuis la claque reçue par le parti aux dernières élections européennes. "Une décision murement réfléchit", selon le sénateur.

"J'ai considéré que la droite n'avait vraiment pas besoin d'une nouvelle guerre des chefs. Imaginez que le président du groupe à l'Assemblée et le président du groupe au Sénat s'opposent. Ce serait la mort, on n'en a pas besoin au point où on en est", a expliqué Bruno Retailleau, faisant ainsi référencer à Christian Jacob.

Pour justifier son choix, l'élu vendéen a évoqué le fait que le Sénat "reste la dernière institution qui est une sorte de contre-pouvoir démocratique au pouvoir tout puissant, hégémonique d'Emmanuel Macron" et qu'il a ainsi donc la "responsabilité" d'y rester.

Lire aussi - Présidentielle 2022: les candidats à la présidence de LR s'engageront à ne pas se présenter

Estimant que les idées de droite restent majoritaires en France, Bruno Retailleau a expliqué qu'il restait aux Républicains "je reste parce que je pense qu'il y a un espace pour la droite et je suis un marin, je ne saute pas du bateau quand ça va mal". Une manière de tacler au passage les 72 maires et élus de la droite et du centre qui ont annoncé dans une tribune publiée par le JDD leur soutien à Emmanuel Macron. Un message également à destination de Valérie Pécresse qui a également choisi de quitter le parti.

Dans un entretien accordé au Point, l'élu s'est alarmé par ailleurs du danger de mort dans lequel se trouvent les "partis traditionnels" tels que LR: "Au lieu d'aller chercher les voix des électeurs de droite à coups de slogans faciles, ayons l'humilité d'écouter leurs voix, ayons l'intelligence de tendre l'oreille plutôt que de tendre un tract".

Voir:

Tribune des maires: Les Républicains grignotés par LREM?

Valérie Pécresse annonce quitter Les Républicains

Les Républicains: un retour de Nicolas Sarkozy est-il possible?

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