Burkini : pour Marine Le Pen, "c'est de l'âme de la France dont il est question"

Marine Le Pen a apporté ce mercredi son soutien aux maires qui ont interdit le port du burkini sur les plages de leur commune. La présidente du Front national estime que "c'est de l'âme de la France dont il est question".

La présidente du Front national Marine Le Pen a apporté ce mercredi 17 son soutien aux maires -majoritairement de droite- qui ont interdit le port du burkini sur les plages de leur commune, estimant que "c'est de l'âme de la France dont il est question".

"Bien sûr le burkini doit être proscrit des plages françaises, où il n’a strictement rien à faire. C’est une question de laïcité républicaine, d’ordre public, assurément ; mais bien au-delà, c’est de l’âme de la France dont il est question", a-t-elle écrit sur son blog.

"La France n’enferme pas le corps de la femme, la France ne cache pas la moitié de sa population, sous le prétexte fallacieux et odieux que l’autre moitié craindrait la tentation", a ajouté Marine Le Pen pour qui "les plages françaises sont celles de Bardot et Vadim, pas celles de lugubres belphégors".

"Les Françaises, les Français, et je le sais un très grand nombre de Françaises musulmanes qui rejettent de toutes leurs forces l’islamisme, attendent qu’on tienne bon sur cette question de principe et de cœur", a-t-elle encore souligné. Ainsi, selon la présidente du FN, il est "bien" que "quelques maires UMP et PS interdisent le burkini dans leur commune".

Quelques mairies côtières de France, de Corse jusqu'au Pas-de-Calais, ont pris des arrêtés pour interdire ce type de tenue de plage couvrant le corps et la tête des femmes, parfois même sans avoir constaté son usage. Trois femmes ont été verbalisées le week-end dernier sur les plages de Cannes (Alpes-Maritimes), qui a interdit le port de ces tenues de bain couvrantes, rapporte le Parisien/Aujourd'hui en France dans son édition de mercredi.