Christian Estrosi reporte un mariage, le cortège multipliait les infractions sur la voie publique
Pour Christian Estrosi, c'était "niet". Le maire Les Républicains de Nice a refusé de célébrer un mariage prévu samedi 1er septembre. La cause? Le comportement particulièrement agité et perturbateur du cortège des mariés. En conséquence, l'édile a décidé d'éconduire les fiancés.
Les faits se déroulent samedi dans la matinée. Gaël Nofri, le conseiller municipal en charge du stationnement alerte le maire. Il explique que des débordements sont en cours sur le cortège des mariés avec des scooters et des véhicules roulant dangereusement, des invités bloquant la circulation, et des "outrages" envers les forces de l'ordre.
Dans la foulée, le maire prend donc une sanction, il annonce aux couples le report de leur mariage (qui devrait être célébré ce lundi 3). Les nuisances provoquées par leurs invités contreviennent en effet à une charte que la ville impose pour limiter les nuisances des mariages perturbant l'ordre public.
Après de multiples infractions : conduite dangereuse, blocages de routes, insultes et outrages à agents... J’ai signifié aux mariés le refus de célébrer le mariage prévu et son report à lundi en application de la charte des mariages de la @villedenice, signée par chaque couple. pic.twitter.com/JIZCDEmegW
— Christian Estrosi (@cestrosi) 1 septembre 2018
Christian Estrosi a publié en fin de matinée sur son compte Twitter des images –a priori issues de la vidéosurveillance très présente à Nice– des troubles à la circulation du cortège.
La charte des mariages mise en place en 2012 proscrit notamment des "cris, sifflets", les "groupes folkloriques sans autorisation" et le "chahut sur la voie publique" qui sont contraires à la tranquillité des "riverains qui «subissent» plusieurs dizaines de mariages chaque week-end".
Les réactions au tweet du maire sont globalement favorables, certains estimant même que le simple report est une sanction trop légère. D'autres internautes regrettent cependant que les mariés soient sanctionnés pour des agissements dont ils ne sont pas directement responsables.
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