Copé réagit aux propos tenus par Sarkozy sur l'identité
"On n'est plus en 2007, ni en 2012", a réagi ce vendredi 10 Jean-François Copé, candidat à la primaire de la droite, après le discours musclé sur la "tyrannie des minorités", l'islam et l'identité française de Nicolas Sarkozy, que le député de Seine-et-Marne a rencontré jeudi.
"Parler de l'identité... Mon analyse, c'est qu'on n'est plus ni en 2007 ni en 2012". "Oui, bien sûr, la question de la nation, de la République qu'il faut remobiliser, est capitale, mais ce que demandent les gens, ce sont des mesures", a déclaré M. Copé sur RTL. "Il y a des convergences fortes entre Nicolas Sarkozy et moi, ce n'est pas de secret. Mais il y a aussi des divergences", a cependant observé le député de Seine-et-Marne.
L'ancien président de l'UMP et l'actuel patron des Républicains, en froid depuis l'affaire Bygmalion, se sont rencontrés jeudi. "On s'est vus hier (jeudi). C'était à mon initiative. Il m'a reçu à son domicile et c'était tout à fait amical. On ne s'était pas parlé depuis près d'un an, c'était important qu'on puisse parler de tous nos sujets, notamment ceux qui concernent la France en ce moment", a expliqué M. Copé.
Quant à l'affaire Bygmalion, dans laquelle M. Sarkozy est mis en examen contrairement à M. Copé, "on n'est pas du tout rentré dans le détail". Les juges ont terminé leurs investigations dans cette enquête sur un système de fausses factures et des soupçons d'explosion du plafond des dépenses lors de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, une affaire dans laquelle l'ex-président risque un renvoi en correctionnelle.
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