Darmanin assure, "les yeux dans les yeux", n'avoir "jamais abusé d'aucune femme"

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 19 février 2018 - 10:21
Image
Photo d'archives du ministre des Comptes publics Gérald Darmanin quittant l'Elysée après un Conseil des ministres le 19 juillet 2017 à Paris
Crédits
© Martin BUREAU / AFP/Archives
Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, qui a fait l'objet récemment de deux plaintes, dont une classée sans suite, a assuré lundi, "les yeux dans les yeux", qu'il n'avait "jamais abusé d'aucune femme" ni de son "pouvoir".
© Martin BUREAU / AFP/Archives

Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, qui a fait l'objet récemment de deux plaintes, dont une classée sans suite, a assuré lundi, "les yeux dans les yeux", qu'il n'avait "jamais abusé d'aucune femme" ni de son "pouvoir".

"Je vais vous dire quelque chose les yeux dans les yeux: je crois que dans le monde dans lequel nous vivons, il faut savoir se tenir droit et faire son travail. Moi je fais mon travail. Je n'ai jamais abusé d'aucune femme et je n'ai jamais abusé de mon pouvoir", a-t-il assuré sur RMC/BFMTV, reprenant l'expression de l'ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac qui avait assuré "les yeux dans les yeux" ne pas avoir de compte caché.

Gérald Darmanin a jugé "très bien" que la parole des femmes se libère mais "aussi que l'on respecte la présomption d'innocence".

L'enquête sur des accusations de viol visant Gérald Darmanin a été classée sans suite vendredi par le parquet de Paris, après l'avoir déjà été une première fois en juillet. Il doit cependant encore affronter une enquête pour "abus de faiblesse" déposée par une habitante de Tourcoing (Nord).

Interrogé pour savoir s'il était soulagé de ce classement sans suite dans le premier dossier, il a remarqué qu'il n'avait "pas fait de commentaire pendant l'enquête préliminaire" et qu'il n'en ferait pas plus une fois la plainte classée sans suite.

"J'irai au bout de ma plainte pour dénonciation calomnieuse déposée depuis juillet dernier", a-t-il toutefois assuré.

"Pour la seconde affaire, je n'ai pas été entendu par la justice, je suis à sa disposition", a-t-il dit. "Ma grand-mère disait que j'étais tranquille comme Baptiste quand j'étais petit. Eh bien je suis tranquille comme Baptiste", a-t-il assuré.

Disant ne pas savoir qui l'accuse ni de quoi on l'accuse, il n'a pas voulu commenter plus avant.

A-t-il un jour pensé à démissionner? "Non", a-t-il assuré.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.