Départementales : Nicolas Sarkozy refuse le débat avec Marine Le Pen proposé par Bourdin
Nicolas Sarkozy ne veut pas s'abaisser au rang de chef de parti. Selon Jean-Jacques Bourdin, le président de l'UMP a refusé sa proposition de débattre sur BFMTV avec Marine Le Pen, qui avait pour sa part accepté l'offre dès lundi 23.
"Mais bien sûr, avec grand plaisir", avait immédiatement accepté Marine Le Pen lorsque l'animateur de BFMTV lui avait proposé l'idée lundi 23 de ce débat face à Nicolas Sarkozy. Un engouement loin d'être partagé par son homologue de l'UMP, à en croire un tweet de Jean-Jacques Bourdin. "Nicolas Sarkozy refuse notre proposition: un débat face à Marine Le Pen", a-t-il ainsi révélé sur son compte officiel.
Fin 2014, c'était Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS, qui s'était empressé de proposer un débat public à un Nicolas Sarkozy fraîchement élu président de l'UMP. Une invitation là encore repoussé –avec dédain– par ce dernier. L'ancien président de la République serait-il devenu allergique aux caméras de télévisions ou au débat contradictoire? Ni l'un, ni l'autre, à en croire son entourage.
Marine Le Pen et Jean-Christophe Cambadélis ne seraient tout simplement pas de son calibre. "Je suis d'abord un ancien chef de l'Etat", estimait ainsi Nicolas Sarkozy en début d'année, dans une confidence rapportée par Le Point et repérée par Le Lab d'Europe-1. "Qui est ce M. Cambadélis pour vouloir m'appeler? C'est à François Hollande de m'appeler. J'ai été président de la République. Je suis d'abord un ancien chef de l'État avant d'être le chef de ma famille politique".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.