Education : finalement 400 fermetures d'écoles à la rentrée

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 01 juillet 2019 - 17:09
Image
Le président de la République, Emmanuel Macron, lors d'une visite dans une école de Saint-Sozy (Lot), le 18 janvier 2019
Crédits
© LUDOVIC MARIN / POOL/AFP
Environ 400 écoles devraient fermer en septembre, dont 250 avec l'accord des maires.
© LUDOVIC MARIN / POOL/AFP

Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer avait annoncé fin avril que le gouvernement ne fermerait pas d'école primaire à la rentrée. Mais entre les fermetures déjà prévues et celles consenties par les maires, ce sont finalement 400 établissements qui devraient disparaître.

Il y a les annonces, la réalité et les explications. Ces dernières ne devraient pas satisfaire cependant les parents d'élèves en zone rurale qui verront l'école primaire fermer à la rentrée. En effet, 400 établissements devraient finalement être supprimés. Cela alors que Jean-Michel Blanquer avait annoncé fin avril: "Nous ne fermerons pas d’écoles primaires à la rentrée", ajoutant même "c’est la première fois qu’un gouvernement s’engage à cela, rendez-vous compte, c’est énorme".

Le ministre de l'Education avait cependant rapidement précisé son propos, et pour cause, une partie des fermetures étaient d'ores et déjà prévue. Depuis plusieurs années, la réforme de la carte scolaire et des communautés de communes au profit des regroupements pédagogiques concentrés (RPC) a engagé la réunion des petites écoles de campagne dans ces plus grandes structures mieux équipées et plus faciles à financer.

Voir: Le plan sur les violences à l'école entrera en vigueur à la rentrée, annonce Blanquer

Par conséquent, l'Education nationale avait déjà prévu de fermer 186 écoles au moment de l'annonce qui devait contribuer à calmer la grogne des Gilets jaunes. Selon une enquête ministérielle, reprise ce lundi par Le Parisien¸ le gouvernement a revu ce chiffre à la baisse pour atteindre 150. Mais 250 établissements fermeront également sur décision des élus locaux. Jean-Michel Blanquer avait en effet précisé que "la mesure consiste à dire qu'il n'y aura plus d'école qui ferme sans un avis favorable du maire pour le faire".

La "promesse" de ne pas fermer d'école était donc soumise à des contraintes rendant impossible de la tenir. Jean-Michel Blanquer avait également précisé que le rythme des fermetures ces dernières années était de quelque 2.000 fermetures par an.

A noter que le chiffre de 400 fermetures d'écoles ne suffit pas à représenter les pertes de places notamment en milieu rural, puisqu'il est également possible que des classes ferment au sein d'établissements qui sont maintenus.

Lire aussi:

Bac: le ministère de l'Education épinglé sur son calcul des grévistes

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Castex
Jean Castex, espèce de “couteau suisse” déconfiné, dont l'accent a pu prêter à la bonhomie
PORTRAIT CRACHE - Longtemps dans l’ombre, à l’Elysée et à Matignon, Jean Castex est apparu comme tout droit venu de son Gers natal, à la façon d’un diable sorti de sa ...
13 avril 2024 - 15:36
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.