Emmanuel Macron en Vendée pour visiter des entreprises et le Puy du Fou
©Thomas Samson/AFPPour éviter toute polémique, l'équipe d'Emmanuel Macron avait prévenu: "le ministre va aller à la rencontre d'entreprises en Charente-Maritime et en Vendée pendant deux jours. Son passage au Puy du Fou vise à valoriser la réussite de ce parc, dans un contexte de fréquentation touristique en berne après les attentats". Toutefois, le déplacement du ministre de l'Economie en Vendée et en Charente-Maritime, et notamment son passage au Puy du Fou, cher à Philippe de Villiers, ce vendredi 19, a des airs d'opération séduction dans la droite ligne de son adage: "ni de droite, ni de gauche".
Par ailleurs, son hôte, Philippe de Viliers, fondateur du très droitier Mouvement pour la France (qui prône une "terre sans immigration" pour l'Hexagone), ne cache pas son plaisir de voir venir un ministre d'un gouvernement socialiste dans son parc, pour la première fois depuis son ouverture en 1973. Il avait déjà confessé sa sympathie pour un Emmanuel Macron dont il avait jugé l’hommage à Jeanne D'Arc à Orléans "élégant, très agréable et pas sectaire".
"Le ministre sera au Puy du Fou pour découvrir quelques-uns des spectacles du Grand Parc avant d’assister à la Cinéscénie du Puy du Fou en soirée", explique sobrement le communiqué de presse du parc.
Sur un plan moins politique, le ministre a commencé sa visite en fin de matinée par la briqueterie Gillaizeau, à Chaillé-sous-les-Ormeaux Une PME en plein développement grâce à la mise au point d'un "ciment à base d'argile", à la fois économique et écologique, qui lui offre des perspectives de développement considérables.
En début d’après-midi, le ministre visitera les meubles Gautier, au Boupère. Sa journée s’achèvera donc au Puy du Fou, où il doit rencontrer des bénévoles et des salariés du parc.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
