Florian Philippot : "le vote FN est le seul enjeu des départementales"

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VL
Publié le 05 mars 2015 - 10:03
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Florian Philippot sur France info.
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"Si on ne parle que de nous c'est parce que nous lançons les grands débats", juge Florian Philippot.
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Florian Philippot était ce jeudi l'invité de France Info. Le vice-président du Front national est revenu sur l’ascension de son parti et ses objectifs pour les élections départementales.

François Hollande qui veut "arracher les électeurs au FN"

"Ça ne rend pas service à la dignité de la politique. Je trouve étonnant qu'un président de la République, un Premier ministre, les ministres et les grands partis parlent sans arrêts d'électeurs français pour les insulter. (…) Il ferait mieux de les arracher au chômage et à la misère".

 

La popularité du FN

"Ils (l'UMP et le PS, NDLR) ne parlent plus que du Front national. Ils vont au Salon de l'agriculture non pas pour parler labourage et pâturage mais pour parler du FN. Pendant ce temps, nous on parle du fond. Je pense que c'est ce qui explique notre dynamique".

"Si on ne parle que de nous c'est parce que nous lançons les grands débats. Aujourd'hui leur vision de la politique c'est le buzz, les petites phrases".

"Le vote FN est un vote d'adhésion".

 

Les enjeux des élections départementales

"J'aimerais qu'on rehausse le niveau de la politique en France. Qu'on débatte de l'avenir des départements, qu'on parle des collèges, des personnes âgées".

"Nous allons lutter contre la fraude, notamment la fraude au RSA. L'Aide aux personnes âgées (APA) est menacée par la disparition du département voulu par le PS et l'UMP. On peut lutter contre la fraude à la domiciliation mais il faut du courage et de la volonté  politique".

"Le seul enjeu de ces départementales, le seul vote qui sera entendu, c'est le vote FN. On voit bien que la préoccupation du gouvernement ce n'est pas l'UMP mais le FN".

"Notre objectif est d'avoir un maximum d'élus départementaux. Si on a un département ce sera la cerise sur le gâteau".

 

Des accords possibles avec l'UMP

"Du point de vue du projet, nous sommes bien évidement différents. Ils sont pour l'Europe fédérale, nous sommes pour la souveraineté nationale, ils sont ultralibéraux, nous ne le sommes pas. (…) Ils ne croient plus dans la France".

"Au +troisième tour+ des départementales (l'élection par les nouveaux conseillers départementaux de leurs présidents, NDLR), dans les départements où nous seront capables de faire la bascule, nous prendrons nos responsabilités s'il y a une adhésion sur certains points".

 

Les dérapages de certains candidats du FN

"On fait toujours le ménage contrairement aux autres. Cela concerne une petite dizaine de cas sur 7.600 candidat soit 0,1%. Si on faisait ce travail de scan à l'UMP et au PS on trouverait la même chose. L'UMP a investi un candidat qui avait fait bruler des caravanes de Roms. Chacun a ses turpitudes".

 

Mediapart accuse Marine le Pen de soutenir des groupuscules d'extrême droite européens

"Nous n'avons aucun lien avec ces organisations. Mediapart n'a pas une once d'honnêteté quand il s'agit du Front national car ce sont des militants".

"Je condamne tout ce qui est condamnable. (… ) On n'a pas besoin en France de Pegida car nous avons en France un parti politique qui porte un projet d'arrêt de l'immigration, d'où ces manifestations. On n'a pas à condamner ou ne pas condamner".

 

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