Gérard Larcher : "nous fabriquons des sans-papiers"
La réforme du collège et des programmes
"La question numéro un est la réforme de l'école. J'ai rendu un rapport en 2012 pointant que 140.000 à 160.000 jeunes sont en échec scolaire chaque année".
"Tout se joue à l'école primaire".
"Les Journées défense et citoyenneté nous montrent qu'un jeune adulte sur dix ne maîtrise pas la lecture compréhensive".
"Le collège n'est que la continuité où les écarts se creusent (…). Le collège unique (récemment proposé par Bruno Le Maire, NDLR) aggrave ces écarts".
"Au bout du compte, 25% de nos jeunes sont au chômage (contre 10% pour l'ensemble de la population, NDLR). Dans des pays qui ont fait des modules de formation initiale puis d'orientation, par exemple l'Autriche, le taux moyen de chômage des jeunes est égal au taux moyen de chômage national".
"Sur le sujet de l'Histoire, il y a une approche qui nécessite débat".
"Partager le récit national c'est partager les valeurs qui sont les nôtres".
Les quotas de migrants demandés par Bruxelles
"Notre capacité d'intégration est saturée".
"La réponse doit être immédiate d'humanité et devant faire la distinction entre asile et immigration".
"Nous avons 10% de chômage (…) alors je pense que la notion de quotas doit être choisie pour l'immigration régulière".
"La réforme du droit d'asile doit être accompagnée d'une politique de l'immigration parce que nous fabriquons des sans-papiers. Les déboutés du droit d'asile, à peu près 75%, ne sont jamais reconduits (à la frontière) ou si peu".
"Il faut le soutien de l'ONU pour casser ces nouveaux négriers, ces trafiquants que sont les passeurs".
"En même temps il faut une démarche de codéveloppement, je soutiens la démarche de Jean-Louis Borloo (…). La France est aujourd'hui le seul pays en Afrique à jouer le rôle de stabilisateur, notamment au niveau militaire".
"Nous allons avoir 18 élections en Afrique dans les deux ans à venir (…) c'est un risque de déstabilisation".
"Boko Haram nous envoi aussi beaucoup de migrants qui sont en situation de détresse. D'où la nécessité d'un codéveloppement".
La réforme contre l'absentéisme des sénateurs
"Il fallait d'abord réorganiser le travail et donner au temps de parole un encadrement donnant plus de force au débat. Nous avons donc défini trois moments essentiels: le temps de la commission, le temps des questions d'actualité au gouvernement et enfin celui du vote solennel des textes".
"Le Sénat a retenu ce principe à l'unanimité, moins le vote des communistes mais pour d'autres raisons. Les conséquences ne sont pas cosmétiques, pouvant aller jusqu'à 50% de suppression des indemnités de frais de représentation et d'une part des indemnités de fonction".
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