"Gilets jaunes" : les services de renseignements ont identifié les instigateurs

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La rédaction de France-Soir
Publié le 16 novembre 2018 - 09:49
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La police évacue des gilets jaunes pendant une manifestation le 9 novembre 2018 près de la mairie d'Albert, dans la Somme
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© PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives
Le Renseignement territorial a identifié les instigateurs du mouvement des "Gilets jaunes".
© PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives
Le Renseignement territorial a identifié les instigateurs du mouvement des "Gilets jaunes" selon RTL. Les agents souhaitaient ainsi établir le profil de ceux qui ont lancé la mobilisation du 17 novembre.

Plus de 1.500 actions de blocage sont à prévoir samedi 17 à travers la France dans le cadre d'un mouvement de contestation mené par le groupe informel des "Gilets jaunes" qui entend ainsi protester, principalement, contre l'augmentation à venir des taxes sur les carburants.

Bien que l'ampleur de la mobilisation reste difficile à évaluer en amont, les autorités craignent un mouvement spontané de grande ampleur et évoquent un "risque sécuritaire". En effet, très peu d'actions ont été déclarées en préfecture comme le veut la loi. Seulement une centaine sur les plus de 1.500 prévus.

Selon RTL, le profil des instigateurs de ce mouvement spontané intéresse le Renseignement territorial (anciennement "Renseignement génraux") qui ont fait des recherches et produit une note à leur sujet.

Lire aussi - 17 novembre: La carte des blocages par les "gilets jaunes"

"Selon cette note, il s'agit de huit franciliens, cinq hommes et trois femmes, âgés de 27 à 35 ans. Ce sont eux qui auraient lancé les premiers appels au blocage sur Facebook le 10 octobre dernier. Les policiers l'écrivent d'emblée: il s'agit d'individus au profil plutôt neutre, ne révélant aucun engagement militant, et sans lien connu avec des groupes à risque", précise la radio.

A noter que visiblement les personnes concernées ont au moins une passion commune: "les rassemblements automobiles". C'est ce sujet qui les a rapprochés, bien avant le mouvement du 17 novembre. Ils étaient d'ailleurs "amis" Facebook avant le lancement de la mobilisation.

Plusieurs préfectures ont battu le rappel jeudi 15 auprès des organisateurs, les invitant à se présenter à leurs services pour déclarer les rassemblements, comme la loi l'exige, rappelant la peine encourue pour le délit d'entrave à la circulation: deux ans de prison, 4.500 euros d'amende et retrait de six points sur le permis de conduire.

Voir:

"Gilets jaunes": la liste des villes bloquées en Ile-de-France le 17 novembre (carte)

"Gilets jaunes" : "la loi s'applique", les blocages de routes seront sanctionnés, prévient Philippe

Marine Le Pen dénonce le "mépris" du gouvernement à l'égard des "gilets jaunes"

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