Jean Lassalle "surpris" et "révolté" après les accusations de harcèlement sexuel
L'affaire Weinstein a poussé des femmes du monde entier a dénoncer leurs présumés harceleurs, agresseurs ou même violeurs. Le monde du spectacle n'est pas le seul touché et en politique aussi certains hommes sont accusés, comme Jean Lassalle, interrogé ce mardi 24 au matin.
Le député des Pyrénées-Atlantiques était invité dans la matinale de RTL pour répondre aux accusations de Julia Castanier, directrice de la communication du Parti communiste. Elle avait expliqué sur Twitter que l'élu lui avait "mis une main aux fesses".
"Je n'ai aucune mémoire, ni du moment, ni du lieu et surtout du geste", a indiqué Jean Lassalle qui s'est dit "révolté" et "surpris" par de telles accusations, à tel point que le député a dit en faire des cauchemars.
"Depuis quelques nuits, j'ai retrouvé un phénomène que j'ai connu dans ma jeunesse. C'est que je me réveille la bouche pleine de bille (...) je me voyais ma main sur ma mère, ma main sur ma soeur, ma main sur ma fille...", a confié l'ancien candidat à l'élection présidentielle.
Il a cependant reconnu être parfois "maladroit" mais à martelé que "ces gestes" n'étaient pas son genre. "Je l'ai trop vu faire". Accusé par une journaliste d'avoir voulu l'embrasser de force et par une députée de lui avoir proposé de prendre une douche alors qu'ils s'étaient croisés dans les vestiaires mixtes de l'Assemblée nationale, Jean Lassalle a à nouveau nié les faits.
"J'ai une tendance tactile et j'ai senti de la frustration chez les hommes et les femmes, je m'excuse. je veux présenter des excuses à celles et ceux que j'ai pu offenser", a conclu le député des Pyrénées-Atlantiques qui a aussi précisé qu'il n'était poursuivi pour aucun de ces actes présumés.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.